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Ponce Pilate — Politicien romain ou le simulacre d'un procès

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Ponce Pilate — Politicien romain ou le simulacre d'un procès Empty Ponce Pilate — Politicien romain ou le simulacre d'un procès

Message  Invité Dim 24 Aoû 2014 - 16:24

EN 1961, sur l’emplacement de l’ancienne ville côtière de Césarée, à environ quatre-vingts kilomètres au nord-ouest de Jérusalem, on a découvert une inscription en partie endommagée portant le nom de “[Pon]tius Pilatus”.

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C’est devant ce Ponce Pilate que les chefs juifs accusèrent faussement Jésus de soulever le peuple, d’interdire le paiement des impôts et de se faire roi à l’égal de César.

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Qui était donc cet homme qui, cédant finalement à leur requête, leur livra Jésus pour qu’il fût mis au poteau ? Pour quelle raison le fit-il ?

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Ponce Pilate était le fils de Marcus Pontius, un espagnol devenu citoyen romain. Pilate fut nommé gouverneur de Judée par Tibère César en l’an 26 de notre ère. D’après l’historien Josèphe, Pilate scandalisait ses sujets.

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Une nuit, il envoya à Jérusalem des soldats romains avec des enseignes ornées de l’effigie de l’empereur. Une délégation de Juifs se rendit à Césarée pour protester contre la présence de ces enseignes et exiger qu’elles soient enlevées. Après cinq jours de pourparlers, Pilate essaya d’intimider les protestataires, mais voyant qu’ils étaient prêts à se faire massacrer, il acquiesça à leur requête (Antiquités judaïques, trad. de Reinach, livre XVIII, chap. III, par. 1).
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Philon, écrivain juif du premier siècle de notre ère, d’Alexandrie, en Égypte, décrit un autre incident assez semblable provoqué par Pilate. Cette fois, il s’agissait de boucliers d’or portant les noms de Pilate et de Tibère. — De Legatione ad Gaium, XXXVIII.Josèphe relate un nouveau soulèvement des Juifs. Pilate prit dans le trésor du temple l’argent sacré et l’employa à la construction d’un aqueduc pour amener l’eau à Jérusalem. Quand il vint dans cette ville, les Juifs rassemblés protestèrent avec véhémence contre cette profanation. Pilate mêla à la foule des soldats déguisés et à un signal donné ceux-ci passèrent à l’attaque (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, trad. d’Arnauld d’Andilly, livre XVIII, chap. IV, par. 2 ; Guerre des Juifs, livre II, chap. XIV, par. 2). Si Luc 13:1 ne fait pas allusion à un autre incident, c’est probablement à ce moment-là que Pilate ‘mêla le sang des Galiléens à leurs sacrifices’. Cela semblerait indiquer que le massacre eut lieu sur le parvis du temple. Les Galiléens étant sous la juridiction d’Hérode Antipas, chef de district de Galilée, ce massacre expliquerait, du moins en partie, l’inimitié entre Pilate et Hérode, qui cessa lors du procès de Jésus. — Luc 23:6-12.
Le procès de Jésus ressemble étrangement à un simulacre  de jugement que nous présente la Bible dans 1 Rois 20 : 21 : la mise à mort de Naboth par la reine Jézabel qui convoite sa vigne.
La vigne de Naboth, est une parabole vivante. Cette vigne est située à côté de la demeure royale d’Achab et de Jézabel. Achab la convoita. Naboth refusa de donner ou de vendre son héritage venant de ses pères. Jézabel prit alors l’affaire en mains :

"Est-ce bien toi Achab qui exerce la souveraineté en Israël ? Moi, je te la donnerai la vigne de Naboth."
Elle écrivit au nom d’Achab, des lettres qu’elle scella avec le sceau d’Achab et elle les fit adresser aux anciens d’Israël. Elle organisa un jeûne du peuple et Naboth fut placé devant le peuple. Deux méchants hommes, choisis par Jézabel comme faux témoins déposèrent une plainte contre Naboth :
"Tu as maudit Dieu et le roi !"
Naboth fut lapidé et mourut ainsi que ses enfants ou héritiers. Jézabel donna ensuite, la vigne à Achab. Achab, entendant que Naboth était mort, se leva pour descendre à la vigne de Naboth de Jizreel, afin d’en prendre possession.   1 Rois 21 : 16   Naboth est une figure de Jésus innocent, sans péché, le seul juste que le Tout Puissant Dieu a trouvé pour nous racheté.
LA SUITE A MON RETOUR DE L’HÔPITAL

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Message  Invité Sam 30 Aoû 2014 - 21:28

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii,

Merci 2
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Message  Invité Dim 31 Aoû 2014 - 10:18

AYANT DEMANDE UNE PERMISSION DE SORTIE JE ME SUIS PERMIS DE METTRE LA SUITE DU SUJET. JE RETOURNE FIN D’APRÈS-MIDI A L’HÔPITAL

Retrouvons Jésus sur les routes

Retrouvons Jésus et ses disciples en Galilée dans la ville de Capharnaüm, au bord du lac de Tibériade.

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Visiter un pays chargé d'Histoire en suivant les pas du fondateur d'une religion aurait peu de sens si l'on ne connaissait pas sa vie et sa spiritualité. Replongeons-nous un instant dans les évangiles.
De tous les itinéraires parcourus par Jésus, il en est un que l’on peut suivre avec précision : son dernier voyage à travers la Palestine, la piste le conduisant de Capharnaüm à Jérusalem. C’est un détour. Le chemin le plus court entre la Galilée et Jérusalem mène à travers les montagnes de Samarie droit au sud.

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Il passe sur les hauteurs contre le flanc du mont Garizim et le mont Ebal, là où se trouve l’ancienne cité de Sichem, et au-delà par Bethel jusqu’au cœur de la Judée. Ce voyage à pied de Galilée à Jérusalem dura trois jours.
Jésus aurait choisi le chemin par Samarie (Luc 9 : 51-56), mais connaissant l’hostilité des habitants juifs de Samarie à son égard, il lui parut très douteux qu’ils lui auraient permis le passage. En effet, les Samaritains ne consentirent pas à les laisser passer.  
Ainsi, Jésus, et ses disciples descendirent le cours du fleuve Jourdain, là où seules les rives sont recouvertes d’une éclatante végétation.

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JÉSUS et ses disciples sont près du Jourdain, qu’ils traversent pour passer du district de Pérée en Judée, et atteignirent Jéricho, situé à une journée de marche de Jérusalem.

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Jésus marche en avant des disciples, et ils sont stupéfaits de sa ferme détermination. Pour les préparer à ce qui va suivre, Jésus prend les douze à l’écart et leur dit: “Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux prêtres en chef et aux scribes, et ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux hommes des nations pour être bafoué, et fouetté, et attaché sur un poteau, et le troisième jour il sera relevé.” C’est la troisième fois en quelques mois que Jésus parle de sa mort et de sa résurrection à ses disciples.

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De Jéricho à Jérusalem, il y a trente-sept kilomètres de sentier poussiéreux. Celui-ci  serpente entre des pentes abruptes presque sans végétation s’élevant jusqu’à 1200 mètres.
D’une végétation paradisiaque et de la chaleur tropicale presque insupportable des rives du Jourdain, on passe sans transition à l’atmosphère glaciale de ces montagnes chauves.

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Jésus passa la nuit, à Jéricho chez le publicain Zachée (Luc 19 :2)
Quittant Jéricho, Jésus prend la direction de Béthanie

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Ce voyage dure presque toute la journée, puisqu’il faut gravir une route accidentée sur une vingtaine de kilomètres.
En effet, Jéricho se trouve à environ 250 mètres au-dessous du niveau de la mer, et Béthanie à quelques 760 mètres au-dessus, soit avec un dénivellement de 1010 mètres.
A Béthanie si on se souvient habitaient Lazare, Marthe et Marie ses sœurs, se situe à trois kilomètres de Jérusalem sur le versant est du mont des Oliviers.
Dans Jérusalem, une polémique s’est engagée au sujet de Jésus. Il est de notoriété publique  que les chefs religieux veulent s’emparer de lui pour le mettre a mort.
Six jours avant la célébration de la pâque juive, qui tombe le 14 de Nisan selon le calendrier juif, Jésus arrive à Béthanie. Il se rend sans aucun doute chez son ami Lazare pour y passer la nuit.
LA PROCHAINE FOIS NOUS AURONS LA SUITE DU SIMULACRE DE PROCÈS

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Message  Invité Mar 2 Sep 2014 - 16:27

Suite

24 heures sont passées, et toute la ville sait qu’il est là. Un grand nombre de personnes viennent pour voir Jésus, mais aussi voir Lazare, qui avait été ressuscité quelques temps auparavant. Alors, les prêtres en chef tiennent conseil pour tuer Jésus et, en plus, Lazare.
Après son entrée triomphale à Jérusalem, avoir chassé du temple les marchands, condamné les scribes et Pharisiens, il acheva son ministère terrestre au temple, ou il exclama à trois reprises
« Malheur à vous scribes et Pharisiens hypocrites » (Mat. 23 :25)
Après cela, Jésus et ses apôtres traversent la vallée du Cédron et montent au mont des Oliviers. De là, ils ont une vue magnifique sur le temple.

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Tandis que Jésus est assis et regarde le temple en contrebas, Pierre, André, Jacques et Jean s’avancent vers lui en particulier, car ils sont très préoccupés. Jésus répond à leurs questions, donnant un signe grâce auquel on reconnaîtra le moment où le système de choses juif prendra fin ; mais il va plus loin. Il donne aussi un signe qui permettra à ses futurs disciples de savoir qu’ils vivent durant sa seconde présence et s’approchent de la fin du système de chose tout entier.
Après cette discussion, retournant vers Béthanie, demande a ses apôtres de prendre des dispositions pour les préparatifs de la pâque très-très proche maintenant.
Le lendemain, Il passe la journée tranquillement avec ses apôtres, et, pendant ce temps, les prêtres en chef et les anciens du peuple sont réunis chez le grand prêtre Caïphe. Pendant cette réunion complotant la mort de Jésus, ils reçoivent de la visite. A leur grande surprise, s’agit de l’un des apôtres de Jésus, Judas Iscariote. Il leur demande :

« Que voulez-vous me donner pour que je vous le livre ? »
(Mat. 26 :15)

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Ils acceptent de lui payer 30 pièces d’argent, le prix d’un esclave selon la loi mosaïque.
Jésus célèbre sa dernière pâque et congédie Judas Iscariote pour qu’il fasse son ignoble besogne, retraverse la vallée du Cédron en direction de Béthanie, mais, en chemin ils s’arrêtent en un lieu de prédilection, le jardin de Gethsémané, qui se trouve sur le mont des Oliviers, où très proche.

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L’évangéliste Marc rapporte :

« Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas Iscariote, l’un des douze et avec lui une foule armées d’épées et des bâtons, envoyés par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens »
(Marc 14 :43)
C’est avec cette arrestation que l’incommensurable simulacre de procès prend son essor.
Les Ecritures Grecques chrétiennes qui fait peu de cas des procurateurs de Judée de cette période, à l'exception de Ponce Pilate, accorde une certaine place au tétrarque Hérode Antipas (Mt 14, 1; Lc 3, 1-20; 9, 7; Ac 13,I). -
Le grand prêtre Caïphe, avait été nommé par le procurateur romain Valerius Cratus (18-37 ap. J.C). Il garda sa charge sous Ponce Pilate. Après son arrestation, Jésus fut livré au Grand Conseil, le grand Sanhédrin qui représentait la plus haute autorité juive. Sous la présidence de Caïphe, cette assemblée de soixante onze anciens détenait le pouvoir de rendre la justice (sic) dans tous les domaines religieux et laïques. Mais ici surgit un problème, un problème qui tient au laps de temps écoulé entre son arrestation et son exécution, délai qui peut paraître bien court pour un déroulement complet du procès. En l'espace d'une nuit, Jésus aurait été transféré chez l'ancien grand-prêtre, puis chez le nouveau, puis deux fois au prétoire où siégeait Pilate, et entretemps chez Hérode ... Il faut aussi tenir compte de certaines lois et pratiques juives qui figurent dans le Talmud : interdiction pour un tribunal de siéger la nuit, interdiction de condamner à mort un prisonnier en moins de vingt-quatre heures, et interdiction de condamner à mort une veille de sabbat.
Or, selon la loi en vigueur, le jugement devait être confirmé par le procurateur romain. Lui seul pouvait aussi le mettre en exécution.
En Judée, comme déjà dit, le procurateur était Ponce Pilate (26-36 ap J.C)

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Le 14 nisan de l’an 33 de notre ère, à l’aube, les chefs juifs menèrent Jésus devant Pilate. Celui-ci leur dit de le prendre eux-mêmes et de le juger. Les accusateurs répondirent qu’ils n’avaient pas le droit de mettre quelqu’un à mort.
LA PROCHAINE FOIS SERA LA FIN DU SUJET

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Message  Invité Ven 5 Sep 2014 - 10:27

La suite

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Pilate fit alors entrer Jésus dans le palais pour l’interroger sur les accusations portées contre lui.
Une tradition répandue identifie le prétoire à la forteresse Antonia, un bastion militaire qui se dressait à l'angle nord-ouest du mont du Temple.

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Les Romains ont généralement respecté les religions ou les coutumes locales, si diverses fussent-elles, des peuples qu'ils avaient conquis. Le respect des religions était fondé sur la reconnaissance du culte des ancêtres.
En raison de cette conviction, les Romains s'accommodèrent en Judée de la religion juive, qu'ils avaient d'ailleurs rencontrée bien avant sur d'autres territoires de l'Empire, y compris à Rome. Pour certains historiens, cette attitude relève plus du calcul politique que d'une volonté religieuse de tolérance. Mais elle impliquait une reconnaissance de la valeur juridique de la Torah pour les fautes ne mettant pas en cause la suprématie politique romaine.
De 6 à 66, à l'exception de la période 41 à 44, la monnaie juive est remplacée par la monnaie émise par les gouverneurs romains, qui d'ordinaire est frappée à l'effigie de l'empereur. Sans doute, en Judée, les Romains évitent de frapper monnaie à l'effigie de l'empereur pour ne pas choquer les Juifs qui refusaient toute représentation humaine. Pourtant des pièces frappées à l'effigie de l'empereur durent circuler si l'on en croit la discussion entre Jésus et les Juifs en Mt 22, 15-22.
La Judée jouit d'un statut particulier depuis Auguste. Il n'y a pas de légionnaires mais une aile de cavalerie et cinq cohortes composées de fantassins de médiocre qualité soit environ 3 000 soldats.. A Jérusalem, la garnison permanente est très faible et à l'époque de Pâques,  un détachement plus considérable de soldats romains campe dans un portique voisin du temple. Sous le procurateur Ponce Pilate, les soldats romains en garnison à Jérusalem laissent à Césarée les enseignes portant les images de l'empereur. La justice est rendue par les autorités locales, au civil, lorsqu'un Hébreu est impliqué. L'entrée du Temple reste interdite aux païens. Sous le règne de Tibère, les antiques coutumes sont respectées. Néanmoins, l'impôt est refusé parce qu'il est impie.
Certes, Jésus était innocent. Toutefois, les efforts répétés de Pilate pour libérer l’accusé ne firent qu’inciter le peuple à demander avec acharnement sa mise au poteau.

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Pilate, craignant une émeute et voulant apaiser la foule, finit par céder à leurs désirs ; il se lava les mains comme si par ce geste il se déclarait innocent du sang répandu. Pilate ordonna que Jésus fût flagellé ; les soldats placèrent une couronne d’épines sur sa tête et le couvrirent d’un vêtement royal. Mais Pilate ressortit et dit à la foule qu’il n’avait trouvée aucune faute en lui.

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Les chefs du peuple continuèrent de demander à grands cris la mise au poteau de Jésus, révélant alors pour la première fois l’accusation de blasphème portée contre lui.
Ils dirent à Pilate que Jésus s’était fait “fils de Dieu” ; cette parole redoubla la crainte du gouverneur, qui interrogea de nouveau Jésus en privé. Ses derniers efforts pour délivrer Jésus incitèrent les Juifs à l’avertir qu’il s’exposait à être accusé de s’opposer à César. Cette menace effraya Pilate, qui s’assit alors sur un siège de justice. Quand les principaux prêtres rejetèrent une fois encore Jésus comme roi et déclarèrent :

Nous n’avons de roi que César
, il le leur livra pour être mis au poteau. — Mat. 27:1-31 ; Marc 15:1-20 ; Luc 23:1-25 ; Jean 18:28-40 ; 19:1-16.

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De ce qui précède il ressort que Pilate était un gouverneur romain typique. Certes, il est clair qu’il n’était pas homme à s’abaisser ; toutefois, il manifesta un manque d’intégrité. Il s’inquiétait avant tout de sa position et de ce que diraient ses supérieurs s’ils apprenaient que de nouveaux troubles avaient surgi dans sa province.
Il craignait de paraître trop indulgent à l’égard de ceux qu’on accusait de sédition. Il reconnut l’innocence de Jésus et comprit que la jalousie était le mobile qui animait ses accusateurs. Néanmoins, plutôt que de compromettre sa carrière politique, il s’inclina devant la foule et fit mettre à mort un innocent.
Des contemporains tels que Joseph Flavius et Philon d’Alexandrie, le dépeignent comme un rançonneur, un tyran, un bourreau, un homme corrompu :

« Il était cruel et son cœur ignorait la pitié. De son temps, la corruption régnait en Juda ainsi que la violence, le vol, l’oppression, les humiliations, les exécutions, sans qu’il y eut d’interrogatoire légal, ainsi qu’une cruauté sans limites »
(Philon d’Alexandrie).
Pilate rappelait sans cesse aux juifs qu’il les détestait. Il avait du s’en rendre compte rapidement que l’accusé Jésus était l’objet de la haine exaltée des scribes et Pharisiens.

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À la fin de l'année 36, son supérieur hiérarchique, le gouverneur de Syrie Lucius Vitellius, lui ordonna de se rendre à Rome pour justifier devant Tibère, sa répression violente d'une insurrection armée en Samarie. Ce n'était pas sa première erreur : L'épisode des Galiléens massacrés sur son ordre est rapporté par les Évangiles (Luc 13 :1). Auparavant, il avait provoqué le scandale en affichant les enseignes à l'effigie de l'empereur face au Temple ou en finançant un aqueduc avec le trésor du Temple. Par de telles initiatives et quelques autres bévues contraires  à la politique coloniale de Rome, le prestige de Ponce Pilate à l’époque de ce simulacre de procès avait sérieusement baissé. Arrivé à Rome en 37 c'est le nouvel empereur Caligula qui le reçoit.  Il est exilé en Gaule à Vienne. On y garde son souvenir avec le Mont Pilat.
Cet exil en Gaule rend probable l'exil en Gaule narbonnaise de la famille de Béthanie, amie de Claudia Procula, sa femme. il est probable que les raisons de sa disgrâce furent toutes autres. L'Affaire Jésus peut-être ?…
Il y meurt peu de temps après. On ne sait s'il se suicida ou s'il fut exécuté.
Il disparaît sans aucune trace dans l'histoire. Il n'était qu'un de ces nombreux fonctionnaires romains mais il fut connu comme étant un des protagonistes qui conduisit à une religion. Sans les évangiles, on ne saurait qui il fut. Il serait resté un anonyme.
Bibliographie :

Tacite les annales
Philon d’Alexandrie
Flavius Joseph
Eusebe de Césarée
La Bible arraché au sable
Tour de Garde
Etudes Perspicaces des Ecritures
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DE NOS JOURS SATAN CONTINUE D'INFLUENCER LES AUTORITÉS A ENTRAVER LA PRÉDICATION. CES OPPOSANTS PORTENT CONTRE NOUS TOUTES SORTES D'ACCUSATIONS. LES UNS DISENT QUE NOUS TROUBLONS L'ORDRE PUBLIC, D'AUTRES NOUS TRAITENT DE SÉDITIEUX, ET D'AUTRES ENCORE NOUS FONT PASSER COMME DES ASSASSINS NE SE FAISANT PAS SOIGNER. L’ACTUALITÉ DE CES DERNIERS JOURS EST ENCORE PRÉSENTE DANS NOS ESPRITS

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