CONNAISSEZ-VOUS LE PERGAMON DE BERLIN ?

[Invité]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Parmi les grands musées d’Europe, le Pergamon de Berlin occupe une place de premier ordre. Il n’a pas l’extraordinaire ampleur du Louvre, ni déploie les grandes quantités de vestiges antiques qu’on trouve au British Muséum, mais possède des chefs d’œuvre qui ont un puissant impact émotif sur les visiteurs, je viens nommer l’autel de Pergame qui a donné le nom au musée berlinois
L'Autel de Pergame (Pergamon Altar) dédié à Zeus et Athéna fut découvert entre 1878 et 1886 à Pergame, située à 110 km de l'ancienne Smyrne, aujourd'hui Izmir en Turquie. Les éléments de cet édifice furent envoyés à Berlin suite à un accord entre les gouvernements ottoman et allemand. La reconstruction de l'autel dura jusqu'en 1902

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La Porte de l'Agora de Milet, cité située sur la côte occidentale d'Asie Mineure, est le second joyau de la Collection antique du Musée de Pergame. A l'entrée le la salle se dressent deux colonnes monolithiques de granit rose égyptien, issues du temple de Jupiter Héliopolitain, Aphrodite et Hermès, dont la construction remonte au Ier av. J-C. Taillée dans le marbre en 165 après J-C et offerte par un riche habitant de la cité, la Porte de l'Agora de Milet est un témoin important de l'architecture romaine.
Composée de trois entrées et de deux niveaux, la Porte de l'Agora de Milet servit de modèle aux constructions byzantines et européennes. La porte fut transformée en porte de la ville en 538, sous le règne de l'empereur Justinien, et détruite par un tremblement de terre entre 900 et 1000 de notre ère. Deux portraits de Trajan et d'Hadrien, provenant du temple de Trajan à Pergame, sont exposés dans les deux entrées latérales de la porte.
Reconstruits comme ils étaient selon une conception moderne en rapport aux expositions publiques. C’est un musée archéologique. Autour de ces grands ouvrages se trouvent tous les autres vestiges que l’activité archéologique allemande de fin 1800 et les premières années du 1900 ainsi que les acquisitions effectuées ont sut arracher aux avides collectionneurs britanniques, français et américain.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La porte d’Ishtar de Babylone
Le Musée des Antiquités du Proche-Orient, qui figure parmi les plus belles collections du monde pour cette région, est dominé par l’imposante porte d’Ishtar de Babylone, datant du 6ème siècle avant J.-C, et faite de briques bleutées. La porte est décorée de dragons, de lions et de taureaux symbolisant les divinités majeures de Babylone.
Un mur transparent en second plan permet aux visiteurs de voir comment l’énorme porte fut reconstituée à partir de fragments. A voir également dans cette collection, la façade de la salle du trône du roi Nabuchodonosor, un palais néo-assyrien du 12ème siècle avant J.-C.- reconstitué et des objets provenant des premiers temps de l’écriture.
Il reçoit environ 1 millions visiteurs, ce qui en fait l'un des musées allemands les plus visités.
C'est le plus récent de l'île aux Musées, proche de la rivière Sprée.

S'IL VOUS INTÉRESSE NOUS CONTINUERONS CE VOYAGE

[nadine du 11]

oui  s'il te plait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[coquelicot]

Belle visite ,mon oncle m'en a parlé ,fort riche en histoire même biblique il parait !!! on attend la suite  

[Invité]

JE VOUS OBÉIS

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La pièce qui attire le plus les visiteurs est le relief de l'autel de Pergame, avec une largeur de 36 mètres et d'une frise de 113 mètres de long du deuxième siècle avant JC et a été l'un des anciens merveilles du monde.
Comme a Dresde, aussi dans la capitale allemande, on a voulu dédier tout un quartier à la culture et c’est ainsi que le musée est situé dans le centre de Berlin, se trouvant a peu de distance  des autres instituts faisant partie des musées d’Etat, appartenant à la  Fondation du patrimoine prussien. A partir de 1871, l'Empire allemand décida d'égaler les collections des puissances coloniales française et anglaise en entreprenant d'importantes fouilles archéologiques. Ainsi les fragments architecturaux de grands monuments antiques furent ramenés à Berlin pour y être reconstitués et exposés dans les bâtiments spécialement conçus du Pergamon Museum.Ils furent créés et ouverts au public en peu moins d’un siècle, de 1822 à 1930, dans une zone qu’auparavant était non seulement pas utilisable, mais surtout malsaine parce que marécageuse. Aujourd’hui l’Ile des Musées accueille

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

l’Altes Museum et le Neues Museum (qui hébergent documents antiques spécialement égyptiens), l’Alte Nationalgalerie, avec une récolte d’œuvres datant du 18ème siècle, le Bode Museum, avec sa coupole en cuivre brun qu’on ne peut pas confondre, et enfin le Pergamon. En ce lieu, à l’époque ou commencèrent les travaux des musées, il se trouvait un château aujourd’hui détruit, devant lequel en 1830 s’élevait la première partie du Pergamon, réservé pour accueillir les  antiques vestiges. Très tôt les nouvelles acquisitions dépassèrent les expectatives  et l’édifice devint trop petit pour y loger tous les objets archéologiques. Entre 1843 et 1855, l’architecte F.A Stüller projeta le Neues Museum, s’étant rendu compte de la nécessité d’accueillir les pièces égyptiennes, surtout depuis que Napoléon Bonaparte avait pendant la campagne d’Egypte, contribué à redécouvrir cette antique civilisation et que Champollion avait déchiffré les hiéroglyphes, de c  fait de toute l’Europe était partie la chasse aux reliques des Pharaons et l’Allemagne en voulait sa part.
Les archéologues Allemands donnèrent de leur mieux non pas dans la vallée du Nil, qui était amplement exploitée par les collègues français et anglais, mais bien dans les localités plus importantes de l’antique civilisation grecque : Olympie et Pergame. Du berceau des jeux olympiques et e la capitale du royaume hellène homonyme, parvinrent a Berlin d’autres œuvres d’art en grande quantité que devint nécessaire une nouvelle construction.
On attendit le nouveau centenaire de la première construction pour édifier la nouvelle et définitive, a été conçu en 1907 par Alfred Messel et Ludwig Hoffmann sur une idée de Wilhelm Von Bode et bâti de 1910 à 1930. Il était destiné à abriter le Grand Autel de Pergame découvert par Carl Humann.

JE POURSUIS LE RÉCIT??????????

[nadine du 11]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[manounette]

Merci Erez, superbes documentations, et que de belles images..... 

[Invité]

CONTINUONS NOTRE VISITE!

Il fut une fierté de la ville de Berlin voulue par le Kaiser Adolphe Hitler, mais hélas la guerre n’arrangea pas les choses. Les fréquents bombardements alliés le mirent dans un danger très sérieux, même si par chance et ses murs de briques protégèrent suffisamment les œuvres d’art de dimensions diverses et permirent de les sauver des, bombes. Concernant les pièces plus petites, furent mises en sécurité dans des souterrains.
Les années passent, la ville de Berlin est partagée entre les puissances occupantes alliées, le musée put rouvrir ses portes partiellement en 1951 et deux années plus tard de façon définitive.
Resta inchangé pour plus de 30 ans jusqu’en 1983-84, quand fut réaménagé avec une spéciale particularité concernant les allées d’exposition. Comme cité à plusieurs reprises, parmi les vestiges du Pergamon, en plus de l’inestimable collection d’antiques statues, il y a le très fameux autel dédié a Zeus, est un monument religieux élevé à l’époque hellénistique sur l’acropole de la ville de Pergame, sans doute au début du règne d’Eumène II (197-159 av. J.-C.).mais porté a terme par son frère Attale2. Etait comme écrit dédié a Zeus Soter (sauveur) et a Athéna Nicéphore (porteuse de victoires) qui venait par ce fait remercier du triomphe définitif des habitants de Pergame sur les Galates obtenu en 166 a.C.
L‘embellissement de l’autel fut terminé entre 166 et 156 a.C malgré la guerre que Pergame du soutenir avec le souverain de Bithynie, Prusias 2 Cynegos, mais fut détruit par la suite des invasions barbares, et, vers 1800 de notre ère, les archéologues allemands réussirent e remettre par ordre tous les morceaux de ce qu’était devenu, un puzzle, pouvant ainsi le ramener à sa beauté originelle

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En échange de ce travail de restauration, le sultan Ottoman Abdul Hamid 2 donna la permission aux spécialistes d’emmener le prestigieux autel en Allemagne en 1886.
La campagne de fouilles près de la cité de Pergame avait commencée déjà en 1878, par Carl Humann, dura pendant 8 années, et enfin, son travail apporta les fruits tant espérés, ramenant à la lumière du jour l’acropole de la cité. Dont voici la maquette

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L’accord passé avec les autorités turques, prévoyait que tous les objets trouvés soient laissés in loco (sur place) soit 50% et le restant auraient été transportés à Berlin. Voilà pourquoi le morceau le plus précieux, le plus prestigieux, l’embellissement de l’autel de Zeus, réunit péniblement comme écrit et remis en ordre revint aux allemands.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le tout fut installé dans le Pergamon de Berlin, jusqu'à que la Seconde Guerre Mondiale lui fasse prendre le chemin de l’Union Soviétique, car, la zone de Berlin dans la quelle se trouvait le musée, était située dans la partie orientale de la ville que, immédiatement après la fin des hostilités, fut attribuée aux Soviets. Ainsi l’armée rouge séquestra le magnifique chef d’œuvre comme butin de guerre et l’emmenèrent à l’Hermitage de Leningrad, aujourd’hui Saint Petersburg.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ce fut en 1958, que le berlinois purent réobtenir le chef d’œuvre, comme une gentille offerte par les autorités Russes. L’auteur de ce magnifique ouvrage semblerait qu’il s’agit d’un certain Phyromaque, un des 7 grands sculpteurs grecs, athéniens.
Le lien entre Pergame et Athènes est confirmé soit parla dédicace de l’autel a Athéna et Zeus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Soit alors par la mise en chantier stylistique des figures rappelant celle digne du ciseau de Phidias sur le Parthénon d’Athènes

ON CONTINUE NOTRE VISITE?

[nadine du 11]

Oui Erez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Yasashi]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Invité]

CONTINUONS NOTRE VISITE, MAIS J'AIMERAIS QUE L' ON FASSE UN RETOUR EN ARRIÉRÉ

Dans le musée a été reconstruite la façade de l’enceinte quadrilatère entourée par une colonnade haute de quatre mètres. Pour accéder on monte un escalier comprise entre deux avant-corps  en forme de U tout aux bords  des au long des escaliers et chaque coté on y aperçoit les fresques représentant la Gigantomachie (la lutte entre les dieux mythologiques olympiques et les titans) long de 110 mètres s
Ur des panneaux hauts d plus de deux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ce n’est pas un épisode choisi par hasard : lla lutte rappelle la victoire des habitants de Pergame sur les Galates, et en remerciement fut construit cet autel. Le monument ressemblait à un fer à cheval dont l’ouverture était tournée vers l’Ouest. L’autel, de 36 mètres sur 34, se composait : D'une base à cinq degrés, qui était surmontée d’un socle orné d’une frise de 120 mètres qui faisait le tour complet de l’édifice et d’une galerie à colonnes. La frise représentait la Gigantomachie: Le combat des Dieux, qui symbolisait les Attalides, contre les Géants qui symbolisaient eux les Galates. Aussi par motif linguistique et afin d’intimider leurs ennemis, ils traitaient leurs cheveux avec un melange de platre de façon à les rendre plus rigides et hérissées. Ce melange en grec on les appelle « titanos », nom qui approche le plus aux forces étoliennes combattues par Zeus et les autres dieux.La partie enterieur de l’autel, presenté à Berlin dans une salle eclairée par la lumière naturelle, de l’originale ne possède que la grande frise de la Gigantomachie, mais est malgré tout de grande appréciation emotive des visiteurs.
La frise Est, elle, retrace le combat livré par Zeus et Athéna.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En haut des marches, à l’intérieur du bâtiment, il y avait une autre frise qui représentait différentes scènes de la vie de Télèphe, le fils d'Héraclès, ancêtre mythique des Attalides.  Dans le mur Nord avait été creusée une niche qui contenait la statue de Dionysos. Les murs étaient recouverts de fresques où figuraient des représentations du Dieu, de vignes et de scènes de treilles. Les éléments de l'autel de Zeus, découvert entre 1878 et 1886, sont exposés au musée de Berlin. Sa reconstruction à été faite dans un bâtiment spécialement aménagé (Le Pergamon Museum) Aujourd'hui encore, les fouilles se poursuivent sur le site archéologique en vue de la reconstitution totale.

JE DOIS TERMINER LA TRADUCTION MAIS NOUS ALLONS CONTINUER ENCORE DEUX OU TROIS FOIS CE VOYAGE

[Invité]

Traduction terminée, voici la suite

Quant a la porte du Marché de Milet ou Agora (de quelques années plus tard que l’autel de Pergame, puisqu’elle date du 2ème siècle a.C), constitue un magnifique exemple d’architecture romaine, unie aux influences de la culture grecque hellénistique. La Porte de l'Agora de Milet, cité située sur la côte occidentale d'Asie Mineure, est le second joyau de la Collection des Antiquités du Pergamon Museum. A l'entrée le la salle se dressent deux colonnes monolithiques de granit rose égyptien issues du temple de Jupiter Héliopolitain, Aphrodite et Hermès, dont la construction remonte au Ier av. J-C. Taillée dans le marbre en 165 apr. J-C et offerte par un riche habitant de la cité, la Porte de l'Agora de Milet est un témoin important de l'architecture romaine

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L’agora composée d’une façade a colonnade doublée d’un vestibule et qui précédait généralement les grands sanctuaires grecs, avec la porte en forme d’un arc et la façade du théâtre romain, assumant ainsi la valeur fondamentale de témoignage d’une hybridation entre deux cultures. L’agora de Milet était particulièrement importante puisque la cité était l’une des plus riches d’Asie Mineure.
Le monument malheureusement fut détruit pendant le moyen âge, mais en 1903 lors d’une campagne de fouilles effectuée par les archéologues allemands Theodor Wiegand et Hubert Knackfuss réussirent a découvrir les ruines et la reconstruisent partiellement.
Comme fut fait précédemment pour l’autel de Pergame, un accord fut passé avec les turcs qui leur permirent de ramener en Allemagne aussi ce chef d’œuvre, puis avec beaucoup de patience assemblèrent les pièces et l’exposèrent dans le Pergamon (les parties manquantes furent ajouté ex novo).
Toujours dans la même section d’antiquité ou est exposée la porte de l’agora a été reconstruite la façade du temple de l’empereur Trajan (117 N.E) ;

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et aussi une partie du temple de Caracalla 3 siècle de N.E, plus deux gigantesques colonnes provenant de l’autel de Baalbek (1-3 siècle de N.E).
Dans d’autres salles amplement documentées on peut trouver une récolte numismatique du musée, avec des pièces de monnaies grecques et romaines.
N’oublions pas que le Pergamon n’expose pas seulement des objets grecs ou romains. Revenons au début de notre écrit, car une autre section qu’il ne faut pas manquer de visiter est celle concernant la porte d’Ishtar et la voie des processions de Babylonie.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Toutes les deux appartiennent à a section dédiée au Proche Orient et furent reconstruites à Berlin en 1936. Dès 250 mètres de tracé originel de la voie processionnelle, on étés reconstruit 30 mètres avec des rangées de lions comme on peut voir sur les images, symbole de la déesse Ishtar, qui la côtoient aux deux côtés mettant le visiteur devant des murs bleus de l’antique Babylonie, revêtus entièrement de tasseaux en céramique. Sur les murs la porte nous y voyons figurés dragons, taureaux symboles des divinités babyloniennes : Mardouk et Adad.
Ishtar est le nom d'une déesse chez les Assyriens et les Babyloniens. Les Sumériens l'appelaient Inanna. Elle doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus Victrix à Rome.
Cette porte remonte au 6ème siècle a.C et est certainement l’attraction la plus importante de la section dédiée au Proche Orient.
Au fond, au travers une paroi transparente, les visiteurs peuvent se rendre compte du comment a été possible réunir et mettre ensemble la grande structure en partant de fragments quelques fois très minuscules.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Nous approchons de la fin de notre voyage

[Invité]

Un grand Merci pour tes recherche que tu fait cela enrichit le forum  

[Invité]

Avant dernier post et notre visite se terminera

Toujours dans cette partie du musée, les collections dédiées à l’Asie continuent avec d’autres chefs d’œuvre. Nous trouvons la façade de la salle du trône du souverain Neboukadnetsar, une reconstitution d’un palais assyrien remontant au 12 siècle a.C et aussi une série de documents contemporains à la naissance des premières formes d’écriture L’écriture est apparue en Mésopotamie, vers 4 000 avant Jésus-Christ. Les sumériens écrivaient pour compter leurs récoltes, leurs marchandises ou leurs troupeaux. Ils écrivaient sur des palettes en argile. Ils ont inventé le premier alphabet (à un signe correspondait une syllabe ou un son).sumérienne et hittite.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

A la fin du troisième millénaire de notre ère, les Hittites arrivent en Anatolie, venant d’on ne sait où (ils avaient pour capitale Hattusha, actuellement Bogazköy, située à l’est d’Ankara). Pour noter leur langue, indo-européenne, ils empruntent et adoptent vers 1500 les cunéiformes babyloniens. Ces cunéiformes étaient bien sûr prononcés en hittite. Ainsi le signe de l’homme, lu en sumérien et amêlu en Akkadien, était prononcé antusha en hittite, ce qui confirme une fois de plus que l’idéogramme dans son principe n’a de lien avec aucune langue particulière. Ces cunéiformes servaient aux scribes hittites à noter plusieurs langues : le hittite bien sûr, pour l’administration interne et pour la religion, l’akkadien pour la correspondance internationale, ainsi que d’autres langues de l’empire, le Hourite, le hatti… Il existait en outre une écriture locale, des hiéroglyphes hittites dont voici quelques exemples : (cf doc). L’écriture hittite était en boustrophédon, et ces hiéroglyphes avaient donc deux formes symétriques, selon qu’ils se trouvaient dans une ligne allant de gauche à droite ou de droite à gauche. "

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La dernière section dont est divisé le Pergamon au second étage est dédiée à l’art islamique.

Le prochain post sera la conclusion

[Invité]

ABORDONS LA FIN

Même si par respect aux précédents ne possède pas le même impact, il n’est surtout pas privé d’intérêt. Cette section naquit en 1904, grâce à une donation de Wilherm Von Bode de sa propre collection personnelle de tapis orientaux provenant d’Iran, Asie Mineur, Caucase, Egypte. Depuis, la collection n’a cessé de s’accroître à travers des dons, acquisitions et produits de fouilles. En 1932 le musée acquérait les galeries nouvellement créées au Pergamon Museum. Après la Seconde Guerre mondiale, la perte de bon nombre des grands tapis et la dispersion de beaucoup de pièces tant à Berlin-Est qu’à Berlin-Ouest, la collection fut finalement réunie dans de nouvelles galeries à l’intérieur du Pergamon Museum en 2000.Le musée abrite aujourd’hui l’une des plus prestigieuses collections d’art islamique du monde, en provenance de presque toutes les régions d’obédience islamique. Ses collections sont tout spécialement riches en objets issus d’un contexte architectural, dont la façade de Mchatta, deux grandes niches de prière provenant de Kachan, Iran, et de Konya, Turquie, une coupole de l’Alhambra de Grenade, Espagne, une chambre d’une maison d’Alep, Syrie, et des trouvailles venant des principales fouilles entreprises dans le monde islamique. La collection est également riche en tapis persans et ottomans de première importance, et en chefs-d’œuvre bibliophiliques, parmi lesquels des miniatures de l’empire moghol.
La collection est exposée suivant un ordre chronologique, ce qui permet au visiteur de suivre les différentes phases stylistiques de l’art islamique dans les galeries et de se faire une idée de la complexité de l’histoire islamique et de ses expressions artistiques. Étant donné le grand nombre de visiteurs, seules quelques-unes des œuvres d’art les plus importantes sont exposées. En dehors des galeries permanentes, le musée organise des manifestations temporaires présentant des expositions dynastiques, des thèmes d’intérêt spécifique tels que les relations avec l’art islamique contemporain ou des expositions développées ailleurs.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Entre temps, le musée acheta des nouveaux objets et actuellement la section présente aux visiteurs des pièces allant depuis le 8ème siècle de N.E (peu de temps après la mort de Mahomet) jusqu’au 19ème.
La salle qui intéresse le plus les visiteurs est peut être celle dans la quelle est construite la chambre d’un marchand syrien remontant à 1600 et décorée avec grands soins avec les versets en arabe et persan, motifs végétaux, créatures mythologiques et figures humaines.
Pour tous ceux ou celles qui aiment l’art antique, bref le Pergamon de Berlin est un « Must » qu’est souhaitable si l’on peu visiter.

CONCLUSION DE NOTRE VOYAGE

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Quel beau voyage avons-nous fait, mais souvenons-nous de ceci : # « Aujourd’hui à Rome et dans d’autres villes historiques, subsistent les ruines de temples, tombeaux arènes, théâtres…certains de ces monuments datent du 1er siècle de N.E. Ces vestiges nous renseignent sur la vie sociale et religieuse de ces villes (…) Certaine d’entre elles étaient de grandes pôles commerciaux dynamiques et la possibilité de s’enrichir ne manquaient pas.
Malgré leur multitude de temples et divinités, les habitants n’avaient pas la réputation d’entretenir des relations authentiques et personnelles avec leurs dieux. Leur religion se résumait surtout par un culte purement formaliste (natals matrimoniaux et funéraires) propre à leur ordre social(…)# Tour de Garde 15/9/13 page  18§6,7 Opera cité.
Que ces restes  conservés dans les musées ou vestiges encore début et entretenus, puissent nous approcher avec grande humilité vers notre grand Créateur et Dieu Jéhovah.
Ils nous apprennent aussi que malgré leur grande puissance tout est vanité. Elles ont connu la gloire et ou est-elle aujourd’hui ? De celle-ci ne restent que des runes.
Le monde actuel est prêt de tomber, demeurons fermes, déterminés à servir avec fidélité et selon nos possibilités le Très Haut Jéhovah Dieu et à défendre avec hardiesse sa Sainte Parole. Aimons et fréquentons nos compagnons croyants. Enseignons avec zèle la vérité à autrui. Si faisant nous aurons la possibilité de vivre dans le paradis restauré sur la Terre et remplis non pas des statues et vestiges païens, mais entourés de gens fidèles et heureux pour l’éternité. Terminons par ces paroles de l’évangéliste Jean :

« N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde.(…) De plus, le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.)

1 Jean 2 : 15,17

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[manounette]

Merci infiniment Erez.....

[Invité]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

MERCI A VOUS TOUS ET TOUTES

[nadine du 11]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Contenu sponsorisé]