Mémorial 2024 - programme de lecture de la Bible.

jean Mar 19 Mar 2024 - 11:58

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Salutations fraternelles,
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Comme chaque année à l'époque du Mémorial de la mort de Christ, l'EFA nous propose de lire quelques évènements survenus la dernière semaine du séjour terrestre de Jésus et narrés par les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean.

Le programme 2024 est disponible ICI

Juste pour l'histoire, pour le calendrier juif, l'année théocratique 2023/2024 correspond à l'année civile juive 5783/5784
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Cette année comporte le mois d’Adar qui se dédouble pour donner Adar I (adar-richone en hébreu), le mois intercalaire proprement dit et Adar II (adar-chéni en hébreu). (source : Wikipedia).

Aujourd'hui, 19 mars 2024 correspond à 9 Adar II 5784. (source : chabad).
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Pour les lecteurs du forum, voici les portions agrémentées d'informations, et qui seront placés suivant le début du jour concerné sachant que pour les juifs, le jour commence après le couché du soleil.
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Bonne lecture
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agapé.
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jean Mar 19 Mar 2024 - 11:59

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements après le coucher du soleil : 9 nisan) Marc 14:3-9

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Alors que Jésus prenait un repas dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, une femme arriva avec un flacon d’albâtre contenant une huile parfumée très coûteuse, un nard authentique.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:7
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une femme : D’après Jean 12:3, il s’agit de Marie, la sœur de Marthe et de Lazare.
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Alors Marie prit une livre d’huile parfumée très coûteuse, un nard authentique.
Elle la versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
La maison se remplit de l’odeur de l’huile parfumée. (Jean 12:3)

nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:7
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huile parfumée coûteuse : Selon les récits de Marc et de Jean, il s’agissait d’une livre de « nard authentique », qui valait 300 deniers.
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Cette somme représentait environ un an de salaire pour un ouvrier moyen (Mc 14:3-5 ; Jean 12:3-5).
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Beaucoup pensent que ce genre d’huile parfumée était extrait d’une plante aromatique (Nardostachys jatamansi) qui se trouve dans l’Himalaya.
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Le nard était souvent mélangé à d’autres substances, et donc altéré ; et parfois, il était même contrefait.
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Toutefois, dans le cas présent, Marc et Jean disent tous les deux que l’huile parfumée était « authentique » (voir lexique à « nard »).
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Elle ouvrit le flacon et se mit à verser l’huile sur la tête de Jésus.
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 Mais certains se disaient entre eux avec indignation :
« Pourquoi cette huile parfumée a-t-elle été gaspillée ?
 Car cette huile aurait pu être vendue plus de 300 deniers et l’argent aurait pu être donné aux pauvres ! »
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:8
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les disciples : Seul le récit de Jean précise que c’est Judas Iscariote qui s’est indigné de l’utilisation que Marie faisait de l’huile coûteuse (Jean 12:4-7).
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Mais Judas Iscariote, l’un des disciples de Jésus, celui qui allait le trahir, dit :
 « Pourquoi cette huile parfumée n’a-t-elle pas été vendue 300 deniers et cet argent donné aux pauvres ? »
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 Cependant il dit cela, non parce qu’il se souciait des pauvres, mais parce que c’était un voleur :
il avait la caisse et volait l’argent qu’on y mettait. (Jean 12:4-6)
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Les autres apôtres se sont probablement contentés d’acquiescer à ce qui semblait être une objection valable.
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Et ils étaient très irrités contre elle.
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 Mais Jésus dit :
« Laissez-la tranquille.
Pourquoi l’ennuyez-vous ?
Elle a fait une belle action envers moi.
 En effet, les pauvres, vous les aurez toujours avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez.
Mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
 Elle a fait ce qu’elle a pu :
elle a versé de l’huile parfumée sur mon corps à l’avance, en vue de mon enterrement.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:7
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la verser sur la tête de Jésus : Selon les récits de Matthieu et de Marc, la femme a versé l’huile sur la tête de Jésus (Mc 14:3).
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Jean, qui a écrit son Évangile des années plus tard, fournit un détail supplémentaire :
elle lui a versé de l’huile sur les pieds (Jean 12:3).
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Jésus explique que l’acte bienveillant de cette femme le préparait en quelque sorte pour son enterrement (voir note d’étude sur Mt 26:12).

nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:12
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En mettant cette huile parfumée sur mon corps : La femme (voir note d’étude sur Mt 26:7) a accompli cet acte généreux par amour et reconnaissance pour Jésus.
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Celui-ci a expliqué que, sans le savoir, elle était en train de préparer son corps pour son enterrement ; en effet, on avait l’habitude d’appliquer ce genre d’huile parfumée et des onguents sur le corps des défunts (2Ch 16:14).
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Asa s’endormit dans la mort avec ses ancêtres ; il mourut dans la 41e année de son règne.
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 On l’enterra alors dans la tombe grandiose qu’il s’était creusée dans la Cité de David ; on le coucha sur un lit mortuaire qu’on avait couvert d’huile de baumier et d’un onguent qu’on avait fabriqué spécialement en mélangeant des ingrédients de diverses sortes.
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De plus, on fit pour lui une combustion funèbre extraordinairement grande. (2 Chroniques 16:13, 14)
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 Vraiment je vous le dis, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu’elle a fait. » (Marc 14:3-9)
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jean Mar 19 Mar 2024 - 12:01

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 9 nisan) Marc 11:1-11

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Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent près de Bethphagé et de Béthanie, sur le mont des Oliviers, Jésus dit à deux de ses disciples :
 « Allez au village que vous voyez là.
Dès que vous y entrerez, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel jamais personne ne s’est assis.
Détachez-le et amenez-le ici.
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 Si quelqu’un vous demande :
“Pourquoi faites-vous cela ?”,
répondez :
“Le Seigneur en a besoin.
Il va le renvoyer tout de suite après.” »
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 Ils s’en allèrent donc, trouvèrent l’ânon attaché près d’une porte, dehors dans la rue, et le détachèrent.
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 Mais des gens qui étaient là leur dirent :
« Que faites-vous ?
Pourquoi détachez-vous l’ânon ? »
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 Les disciples répondirent ce que Jésus leur avait dit, et les gens les laissèrent s’en aller.
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 Ils amenèrent l’ânon à Jésus, ils posèrent leurs vêtements sur l’animal et Jésus s’assit dessus.
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 De plus, beaucoup étendirent leurs vêtements sur la route.
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D’autres coupèrent des feuillages dans les champs.
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 Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient :
« S’il te plaît, sauve !
Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah !
 Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David !
Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:7
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S’il te plaît, sauve : Litt. « Hosanna ».
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Le terme grec hôsanna vient d’une expression hébraïque qui signifie « sauve, s’il te plaît » ou « sauve, nous t’en prions ».
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Ici, il désigne une supplication faite à Dieu pour qu’il accorde le salut ou la victoire.
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Avec le temps, ce terme est devenu une expression de prière et de louange.
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L’expression hébraïque, quant à elle, se retrouve en Ps 118:25, qui faisait partie des psaumes du Hallel, que l’on chantait à l’époque de la Pâque.
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C’est pourquoi, en cette occasion, ces paroles sont rapidement venues à l’esprit de ceux qui étaient dans la foule.
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Comment Dieu a-t-il répondu à cette prière, qui demandait que le Fils de David soit sauvé ?
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Entre autres, en le ressuscitant d’entre les morts.
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En Mc 12:10, 11, Jésus lui-même cite Ps 118:22, 23 et applique ce passage au Messie.

nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:10
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le royaume qui vient, le royaume de notre père David : Cette formulation est celle qu’on retrouve dans les manuscrits les plus anciens et les plus fiables ; mais dans certains manuscrits anciens, on lit ici : « le royaume de notre père David qui vient au nom du Seigneur ».
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C’est l’option retenue par plusieurs Bibles françaises.
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Certaines traductions des Écritures grecques chrétiennes en hébreu (référencées sous les sigles J7, 8, 10-12, 14, 16, 17 dans l’app. C) utilisent dans cette expression le Tétragramme ou sa forme abrégée, ce qui donnerait en français : « le royaume de notre père David qui vient au nom de Jéhovah ».
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 Jésus entra dans Jérusalem, puis il alla au Temple, et là, il regarda tout autour de lui.
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Mais comme il était déjà tard, il partit à Béthanie avec les Douze. (Marc 11:1-11)
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jean Mer 20 Mar 2024 - 11:52

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 10 nisan) Marc 11:12-19

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Le lendemain, alors qu’ils sortaient de Béthanie, il eut faim.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:1
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Bethphagé : Le nom de ce village du mont des Oliviers, qui est d’origine hébraïque, signifie probablement « maison des figues précoces ».
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On situe traditionnellement ce village entre Béthanie et Jérusalem, sur le versant SE du mont des Oliviers, près du sommet, à environ 1 km de Jérusalem (Mt 21:1 ; Lc 19:29 ; voir app. A7, carte 6).
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 De loin, il aperçut un figuier qui avait des feuilles.
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Il alla voir s’il y trouverait des fruits.
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Mais, quand il arriva près de l’arbre, il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
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 Alors il lui dit :
« Que plus jamais personne ne mange de tes fruits. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:13
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il n’y trouva que des feuilles : Il n’était pas courant qu’un figuier produise des fruits à cette période de l’année.
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Mais l’arbre portait des feuilles, ce qui était normalement un signe qu’il avait aussi produit des figues précoces.
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Étant donné que l’arbre ne portait que des feuilles, Jésus savait qu’il ne produirait pas de fruits et qu’il était donc d’apparence trompeuse.
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Le figuier étant improductif, Jésus l’a maudit, et l’arbre s’est desséché (Mc 11:19-21).
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Et ses disciples écoutaient.
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 Puis ils arrivèrent à Jérusalem.
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Il entra dans le Temple et commença à jeter dehors ceux qui étaient là pour vendre ou pour acheter.
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Il renversa aussi les tables des changeurs d’argent et les bancs de ceux qui vendaient des colombes.
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 Et il ne laissait personne transporter un objet à travers le Temple.
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nwtsty - Notes d’étude sur Luc 19:45
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jeter dehors ceux qui étaient là pour vendre : Le 10 nisan 33 de n. è., Jésus purifie le Temple pour la deuxième fois.
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Cet épisode est rapporté dans les Évangiles de Matthieu (21:12-17), de Marc (11:15-18) et de Luc.
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La première fois que Jésus a purifié le Temple, c’était peu avant la Pâque de l’an 30.
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Cet épisode est rapporté en Jean 2:13-17.
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 De plus, il les enseignait en disant :
« N’est-il pas écrit :
“Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations” ?
Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:17
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une maison de prière pour toutes les nations : Des trois évangélistes qui citent Is 56:7, Marc est le seul à mentionner l’expression « pour toutes les nations [« tous les peuples »] » (Mt 21:13 ; Lc 19:46).
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Le temple de Jérusalem devait être un lieu où aussi bien les Israélites que les étrangers qui craignaient Dieu pouvaient adorer Jéhovah et le prier (1R 8:41-43).
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Jésus a condamné à juste titre les Juifs qui utilisaient le Temple pour se livrer à leur commerce, et qui en faisaient ainsi une caverne de voleurs.
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Leur comportement décourageait des gens de toutes nations de venir s’adresser à Jéhovah dans sa maison de prière ; de ce fait, ils les privaient de la possibilité d’apprendre à le connaître.
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 Quand les prêtres en chef et les scribes entendirent cela, ils se mirent à chercher un moyen de le tuer.
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En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était impressionnée par son enseignement.
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 Quand le soir tomba, Jésus et ses disciples sortirent de la ville. (Marc 11:12-19)
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:19
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Quand le soir tomba : C.-à-d. à la fin du 10 nisan.
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Jésus et ses disciples sortirent de Jérusalem pour retourner à Béthanie, sur le versant E du mont des Oliviers.
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Jésus a probablement passé la nuit chez ses amis Lazare, Marie et Marthe (voir app. A7 et B12).
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jean Jeu 21 Mar 2024 - 12:54

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 11 nisan) Marc 11:20 – 12:27, 41-44

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Tôt le lendemain matin, en repassant près du figuier, ils virent qu’il était déjà desséché jusqu’aux racines.
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 Pierre se souvint de ce qui s’était passé et dit à Jésus :
« Rabbi, regarde :
le figuier que tu as maudit s’est desséché ! »
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 Jésus leur dit :
« Ayez foi en Dieu.
 Vraiment, je vous dis que si quelqu’un dit à cette montagne : “Soulève-toi et jette-toi dans la mer”,
et s’il n’a pas de doutes mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela arrivera.
 C’est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous le recevrez, et vous le recevrez.
 Et quand vous priez, pardonnez ce que vous pouvez avoir contre quelqu’un, pour que votre Père qui est au ciel vous pardonne aussi vos fautes. »
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( —— )
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 11:26
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Dans certains manuscrits anciens, on lit à cet endroit : « Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. »
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Ces paroles ne figurent pas dans les manuscrits les plus anciens et les plus fiables ; elles ne font de toute évidence pas partie du texte original de Marc.
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Par contre, des paroles similaires figurent dans le texte inspiré en Mt 6:15 (voir app. A3).
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 Ils revinrent à Jérusalem et, alors qu’il marchait dans le Temple, les prêtres en chef, les scribes et les anciens s’approchèrent de lui  et lui demandèrent :
« De quel droit fais-tu ces choses ?
Qui t’a donné le droit de faire cela ? »
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 Jésus leur dit :
« Je vais vous poser une question.
Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais ces choses.
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 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ?
Répondez-moi. »
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 Ils se mirent à discuter entre eux :
« Si nous répondons : “Du ciel”,
il dira :
“Alors pourquoi ne l’avez-vous pas cru ?”
 Mais si nous osons dire :
“Des hommes”, alors... »
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Ils avaient peur de la foule, car tout le monde considérait que Jean avait été un vrai prophète.
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 Ils répondirent donc à Jésus :
« Nous ne savons pas. »
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Jésus leur dit :
« Moi non plus je ne vous dis pas de quel droit je fais ces choses. »
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Alors il commença à leur parler en utilisant des exemples :
« Un homme a planté une vigne et l’a entourée d’une clôture.
Il a aussi creusé un pressoir et construit une tour.
Puis il a loué la vigne à des cultivateurs et il est parti en voyage à l’étranger.
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Le moment venu, il a envoyé un serviteur vers les cultivateurs pour recevoir une partie des raisins.
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 Mais ils l’ont saisi, battu et renvoyé les mains vides.
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 Il leur a envoyé un autre serviteur, mais ils l’ont frappé à la tête et humilié.
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 Il en a envoyé un autre encore, mais ils l’ont tué.
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Et il en a envoyé beaucoup d’autres, mais ils les ont battus ou tués.
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 Il avait encore un fils, qu’il aimait particulièrement.
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Il l’a envoyé en dernier, en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
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 Mais les cultivateurs se sont dit entre eux :
“C’est l’héritier.
Venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous.”
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 Alors ils l’ont saisi, tué et jeté hors de la vigne.
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 Que fera le propriétaire ?
Il viendra tuer les cultivateurs, et il donnera la vigne à d’autres.
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 N’avez-vous jamais lu ce passage des Écritures :
“C’est la pierre que les bâtisseurs ont rejetée qui est devenue la principale pierre d’angle.
 Elle est venue de Jéhovah, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux” ? » (Cf. Psaume 118:22, 23)
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 Les scribes et les prêtres en chef voulaient l’arrêter, car ils avaient compris que c’étaient eux qu’il visait par cet exemple.
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Mais comme ils avaient peur de la foule, ils le laissèrent et partirent.
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 Ensuite, ils lui envoyèrent quelques pharisiens et des membres du parti d’Hérode pour le prendre au piège dans ses paroles.
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 Ces hommes vinrent lui dire :
« Enseignant, nous savons que tu dis la vérité et que tu ne cherches l’approbation de personne, car tu ne t’arrêtes pas à l’apparence des gens.
Et ce que tu enseignes à propos de Dieu est en accord avec la vérité.
Est-il permis ou non de payer l’impôt à César ?
 Devons-nous payer ou pas ? »
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Discernant leur hypocrisie, Jésus leur répondit :
« Pourquoi me tendez-vous un piège ?
Apportez-moi un denier. »
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 Ils en apportèrent un.
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Il leur demanda :
« Ce visage et cette inscription, de qui sont-ils ? »
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Ils lui répondirent :
« De César. »
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 Alors Jésus dit :
« Rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. »
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Et sa réponse les impressionna.
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 Puis les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent lui demander :
 « Enseignant, Moïse nous a écrit que, si un homme marié meurt sans enfant, son frère doit prendre sa veuve et donner une descendance à cet homme.
 Il y avait sept frères.
Le premier s’est marié, mais il est mort sans laisser de descendant.
 Le deuxième s’est marié avec la veuve, mais lui aussi est mort sans laisser de descendant.
Il est arrivé la même chose au troisième.
 Aucun des sept n’a laissé de descendant.
La femme aussi est morte, en dernier.
 À la résurrection, de qui sera-t-elle la femme ?
Car les sept l’ont eue pour femme. »
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 Jésus leur répondit :
« N’est-ce pas pour cela que vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu.
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 En effet, quand ils ressusciteront, les hommes ne se marieront pas et les femmes ne seront pas données en mariage, mais ils seront comme des anges dans le ciel.
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 Mais sur le fait que les morts sont ressuscités, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson épineux, que Dieu lui a dit :
“Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob” ? (Cf. Exode 3:2, 6)
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 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous êtes grandement dans l’erreur. » (Marc 11:20-12:27)

Ensuite, il s’assit en face des troncs du trésor et regarda comment la foule y mettait de l’argent.
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De nombreux riches mettaient beaucoup de pièces.
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 Puis une veuve pauvre arriva et mit deux petites pièces de très peu de valeur.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 12:42
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deux petites pièces : Litt. « deux lepta ». « Lepta » est le pluriel de « lepton », qui vient du grec leptôn.
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Ce mot grec désigne quelque chose de petit et de fin.
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Un lepton était une pièce équivalant à 1/128 de denier et c’était probablement la plus petite pièce, en cuivre ou en bronze, utilisée en Israël (voir lexique à « lepton » et app. B14).
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de très peu de valeur : Litt. « qui font un quadrans ».
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Le mot grec kodrantês (qui vient du latin quadrans) désigne une pièce de monnaie romaine en cuivre ou en bronze qui valait 1/64 de denier.
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Marc se sert ici de la monnaie romaine pour expliquer la valeur des pièces utilisées couramment par les Juifs (voir app. B14).
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 Jésus appela ses disciples et leur dit :
« Vraiment, je vous dis que cette pauvre veuve a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du trésor.
Car tous ont mis de leur superflu, mais elle, qui est pauvre, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Marc 12:41-44)
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jean Ven 22 Mar 2024 - 16:01

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 12 nisan) Marc 14:1, 2, 10, 11 ; Matthieu 26:1-5, 14-16

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La Pâque et la fête des Pains sans levain avaient lieu deux jours plus tard.
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Les prêtres en chef et les scribes cherchaient comment l’arrêter par ruse et le tuer.
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 Mais ils disaient :
« Pas pendant la fête : il risquerait d’y avoir une émeute parmi le peuple. » (Marc 14:1, 2)

Après avoir dit toutes ces choses, Jésus dit à ses disciples :
 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours.
Le Fils de l’homme va être livré pour être attaché au poteau. »
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 Alors les prêtres en chef et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe,  et ils complotèrent d’arrêter Jésus par ruse et de le tuer.
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 Mais ils disaient :
« Pas pendant la fête, sinon il risquerait d’y avoir une émeute parmi le peuple. » (Matthieu 26:1-5)

Judas Iscariote, l’un des Douze, s’en alla voir les prêtres en chef pour leur livrer Jésus.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 10:4
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Iscariote : Signifie peut-être « homme de Kerioth ».
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Le terme « Iscariote » est aussi apposé au nom du père de Judas, Simon (Jean 6:71).
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On admet généralement que ce terme indique que Simon et Judas venaient de Kerioth-Hèzrôn, une ville judéenne (Jos 15:25).
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Si c’est le cas, Judas était le seul des 12 apôtres à venir de Judée, les autres venant tous de Galilée.
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 Quand ils entendirent ce qu’il leur proposait, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent.
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Il se mit alors à chercher une occasion de livrer Jésus. (Marc 14:10, 11)

Alors un des Douze, celui qu’on appelait Judas Iscariote, alla voir les prêtres en chef  et leur dit :
« Que me donnerez-vous pour que je vous le livre ? »
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Ils se mirent d’accord pour 30 pièces d’argent.
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Si le taureau a encorné un esclave (homme ou femme), son propriétaire paiera 30 sicles au maître de l’esclave, et le taureau sera lapidé. (Exode 21:32)
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Alors je leur ai dit :
« Si cela vous semble bon, donnez-moi mon salaire, et sinon, gardez-le. »
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Ils m’ont alors payé mon salaire : 30 pièces d’argent. (Zacharie 11:12)
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 Et à partir de ce moment-là, il chercha une occasion de le livrer. (Matthieu 26:14-16)
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jean Sam 23 Mar 2024 - 11:46

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 13 nisan) Marc 14:12-16 ; Matthieu 26:17-19

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Le premier jour de la fête des Pains sans levain, jour où l’on avait coutume d’offrir le sacrifice de la Pâque,
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:12
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Le premier jour de la fête des Pains sans levain : La fête des Pains sans levain commençait le 15 nisan, le lendemain de la Pâque (14 nisan), et elle durait sept jours (voir app. B15).
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Toutefois, à l’époque de Jésus, la Pâque avait fini par être étroitement liée à cette fête, si bien que les huit jours de fête, 14 nisan inclus, étaient parfois appelés « la fête des Pains sans levain » (Lc 22:1). Le « premier jour », dont il est question ici, est le 14 nisan, car le récit précise qu’il s’agissait du jour où l’on avait coutume d’offrir le sacrifice de la Pâque (Ex 12:6, 15, 17, 18 ; Lv 23:5 ; Dt 16:1-8).
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Mais ce qui est rapporté dans les versets 12 à 16 s’est certainement passé dans l’après-midi du 13 nisan, en prévision de la Pâque, qui a été célébrée plus tard, « après que le soir fut tombé », au début du 14 nisan (Mc 14:17, 18 ; voir app. B12 et note d’étude sur Mt 26:17).

nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:17
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Dans ce contexte, l’expression « le premier jour de » pourrait être rendue par « le jour avant » (cf. Jean 1:15, 30, où le mot grec pour « premier » [prôtos] est traduit par « avant » dans une construction semblable, à savoir « il existait avant [prôtos] moi »).
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Donc, le grec original, tout comme la coutume juive, permet de penser que les disciples ont posé leur question à Jésus le 13 nisan.
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Durant la journée du 13 nisan, les disciples ont fait les préparatifs de la Pâque, qui a été célébrée plus tard, « après que le soir fut tombé », au début du 14 nisan (Mc 14:16, 17).
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ses disciples lui demandèrent :
« Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
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 Alors il envoya deux de ses disciples en leur disant :
« Allez à la ville.
Un homme portant une cruche d’eau viendra vers vous.
Suivez-le,  et là où il entrera, dites au maître de maison :
“L’Enseignant demande :
‘Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’”
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 Il vous montrera une grande pièce à l’étage, meublée et prête.
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Préparez-y le repas de la Pâque pour nous. »
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 Les disciples partirent donc.
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Quand ils arrivèrent à la ville, ils trouvèrent tout comme il le leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. (Marc 14:12-16)

Le premier jour de la fête des Pains sans levain, les disciples vinrent demander à Jésus :
« Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? »
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 Il répondit :
« Allez à la ville voir un tel et dites-lui :
“L’Enseignant a dit : ‘Mon heure est arrivée.
C’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples.’” »
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 Les disciples suivirent les instructions de Jésus et préparèrent la Pâque. (Matthieu 26:17-19)
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jean Dim 24 Mar 2024 - 9:30

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements après le coucher du soleil : 14 nisan) Marc 14:17-72

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Après que le soir fut tombé, il arriva avec les Douze.
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Pendant qu’ils étaient étendus à table en train de manger, Jésus dit :
« Vraiment je vous le dis, l’un de vous, qui mange avec moi, va me trahir. »
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 Ils s’attristèrent et lui dirent l’un après l’autre :
« Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? »
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 Il leur répondit :
« C’est un des Douze, celui qui plonge la main avec moi dans le plat.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:20
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plonge la main avec moi : Habituellement, les gens mangeaient avec leurs doigts, ou bien ils se servaient d’un morceau de pain en guise de cuillère.
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« Plonger la main avec quelqu’un » peut aussi être une expression idiomatique qui a pour sens « manger ensemble ».
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Quand on mangeait avec quelqu’un, cela signifiait qu’on entretenait avec lui une amitié étroite.
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Se retourner contre un ami aussi intime était considéré comme la pire des trahisons (Ps 41:9 ; Jean 13:18).
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plat : Le terme grec désigne un plat assez profond, un bol, dans lequel on mangeait.
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Quelques manuscrits anciens portent une expression grecque qui peut être rendue par « le plat commun », mais la formulation retenue dans cette édition est conforme au texte de la majorité des manuscrits anciens.
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Car le Fils de l’homme s’en va, comme c’est écrit à son sujet, (Cf. Isaïe 53:7, 8 ; Daniel 9:26)
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mais malheur à celui qui trahit le Fils de l’homme ! (Cf. Deutéronome 27:25)
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Il aurait mieux valu pour cet homme qu’il ne soit pas né. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:25
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Tu l’as dit toi-même : Cette expression idiomatique juive est utilisée ici pour affirmer que celui qui pose la question dit vrai.
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Jésus disait en quelque sorte : « C’est toi qui l’as dit, et ce que tu dis est vrai. »
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La réponse de Jésus soulignait probablement que, par ses paroles, Judas reconnaissait que c’était lui qui allait trahir Jésus.
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Judas a certainement quitté la pièce un peu après cela, avant que Jésus institue le Repas du Seigneur, comme le montre le récit de Jean 13:21-30.
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Dans le récit de Matthieu, Judas apparaîtra de nouveau en Mt 26:47, dans le jardin de Gethsémani, accompagné d’une foule.
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Pendant qu’ils continuaient à manger, il prit un pain et dit une prière de bénédiction.
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Puis il le rompit, le leur donna et leur dit :
« Prenez, ceci représente mon corps. »
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 Il prit aussi une coupe et dit une prière de remerciement.
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Puis il la leur donna, et ils en burent tous.
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 Et il leur dit :
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« Ceci représente mon sang, le “sang de l’alliance”, qui va être versé en faveur de beaucoup.
 Vraiment, je vous dis que je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu. »
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 Finalement, après avoir chanté des louanges, ils sortirent vers le mont des Oliviers.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:30
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après avoir chanté des louanges : Ou « après avoir chanté des cantiques (hymnes, psaumes) ».
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D’après une tradition juive, les premiers psaumes du Hallel (113, 114) étaient chantés ou récités durant le repas de la Pâque, et les quatre derniers (115-118) l’étaient à la fin du repas.
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Les Psaumes 115 à 118 contiennent des prophéties concernant le Messie.
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Le Psaume 118 débute et s’achève par ces mots : « Remerciez Jéhovah, car il est bon ; son amour fidèle est éternel » (Ps 118:1, 29).
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Il s’agit probablement des dernières louanges que Jésus a chantées avec ses fidèles apôtres la nuit précédant sa mort.
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Et Jésus leur dit :
« Vous allez tous trébucher, car il est écrit :
“Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.” (Cf. Zacharie 13:7)
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Mais une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
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 Pierre lui répondit :
« Même si tous les autres trébuchent, moi je ne trébucherai pas. »
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 Alors Jésus lui dit :
« Vraiment je te le dis, aujourd’hui, cette nuit même, avant qu’un coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. »
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 Mais Pierre insista :
« Même si je dois mourir avec toi, non je ne te renierai jamais. »
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Tous les autres se mirent à dire la même chose.
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 Ils arrivèrent à un endroit appelé Gethsémani.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:36
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Gethsémani : Ce jardin se trouvait vraisemblablement sur le mont des Oliviers, à l’E de Jérusalem, de l’autre côté de la vallée du Cédron.
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Il s’y trouvait sans doute un pressoir à olives, car le jardin tire son nom d’une expression hébraïque ou araméenne (gath shemané) qui signifie « pressoir à huile ».
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Son emplacement exact est impossible à déterminer, mais, selon une tradition, Gethsémani serait un jardin situé au pied du mont des Oliviers, à l’embranchement de deux routes sur son versant O (voir app. B12).
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Jésus dit alors à ses disciples :
« Asseyez-vous ici pendant que je vais prier. »
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 Il emmena Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être bouleversé et extrêmement angoissé.
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 Il leur dit :
« Je suis profondément triste, triste à en mourir.
Restez ici et veillez. »
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 Ensuite, il s’éloigna un peu, tomba à genoux et pria pour que, si possible, cette épreuve passe loin de lui.
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 Il dit aussi :
« Abba, Père, tout est possible pour toi : éloigne cette coupe de moi.
Cependant, que cela ne se passe pas comme je veux, mais comme tu veux. »
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 Quand il revint, il les trouva en train de dormir, et il dit à Pierre :
« Simon, tu dors ?
Tu n’as pas eu la force de veiller une heure ?
 Veillez et priez sans cesse pour ne pas céder à la tentation.
En effet, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la chair est faible. »
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 Puis il repartit et dit la même prière.
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 De nouveau, il revint vers les disciples et les trouva en train de dormir, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:40
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leurs yeux étaient lourds de sommeil : Litt. « leurs yeux étaient alourdis ».
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Il s’agit d’une expression idiomatique grecque qui signifie « avoir très sommeil ».
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Elle peut aussi se traduire par « ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts ».
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Et ils ne surent pas quoi lui répondre.
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 Il revint pour la troisième fois et leur dit :
« Dans un moment pareil vous dormez et vous vous reposez !
C’est assez !
L’heure est venue où le Fils de l’homme va être livré aux pécheurs.
 Levez-vous, allons-y.
Regardez : celui qui va me livrer arrive. »
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 Et aussitôt, alors qu’il parlait encore, Judas, l’un des Douze, arriva.
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Il y avait avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les prêtres en chef, les scribes et les anciens.
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nwtsty - Notes d’étude sur Jean 18:3
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un détachement de soldats : L’utilisation du mot grec spéïra ici suggère qu’il est question de soldats romains.
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Des quatre évangélistes, seul Jean mentionne la présence de soldats romains lors de l’arrestation de Jésus (Jean 18:12).

nwtsty - Notes d’étude sur Jean 18:12
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commandant : Le terme grec khiliarkhos (chiliarque) signifie littéralement « chef d’un millier », c’est-à-dire d’un millier de soldats.
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Il désigne ici un tribun militaire romain.
Chaque légion romaine comptait six tribuns.
Cependant, la légion n’était pas répartie sous six commandements distincts.
En fait, chaque tribun dirigeait l’ensemble de la légion deux mois par an (un sixième de l’année) au total.
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Ces commandants étaient investis d’une grande autorité ; ils pouvaient par exemple nommer des centurions et les affecter à un poste.
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Le terme grec khiliarkhos peut aussi désigner de façon plus large un officier supérieur de l’armée. Lors de l’arrestation de Jésus, un commandant romain accompagnait les soldats.
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Le traître leur avait indiqué le signe qu’il utiliserait, en disant :
« Celui que j’embrasserai, c’est lui.
Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. »
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 Il se dirigea donc droit sur Jésus, lui dit « Rabbi ! » et l’embrassa tendrement.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:45
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l’embrassa tendrement : Le verbe grec rendu par « embrasser tendrement » est une forme intensive du verbe traduit par « embrasser » en Mc 14:44.
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En saluant Jésus d’une façon aussi chaleureuse et amicale, Judas dévoilait la profondeur de sa fourberie et de son hypocrisie.
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Alors ils se saisirent de Jésus et l’arrêtèrent.
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 Cependant, un de ceux qui étaient là tira son épée et frappa le serviteur du grand prêtre, lui coupant l’oreille.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:47
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un de ceux qui étaient là : Le récit parallèle de Jean 18:10 nous apprend que c’est Simon Pierre qui tira son épée et que le serviteur du grand prêtre s’appelait Malkus.
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Les récits de Luc (22:50) et de Jean (18:10) précisent aussi que c’est son « oreille droite » qui a été coupée.

frappa le serviteur du grand prêtre : Voir note d’étude sur Jean 18:10.

nwtsty - Notes d’étude sur Jean 18:10
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frappa le serviteur du grand prêtre : Cet incident est rapporté par les quatre évangélistes, et leurs récits se complètent (Mt 26:51 ; Mc 14:47 ; Lc 22:50).
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Seul Luc, le « médecin bien-aimé » (Col 4:14), précise que Jésus « toucha l’oreille du serviteur et le guérit » (Lc 22:51).
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Jean est le seul évangéliste à écrire que c’est Simon Pierre qui a utilisé l’épée et que le serviteur qui a eu l’oreille coupée s’appelait Malkus.
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À l’évidence, le disciple « connu du grand prêtre » et de ceux qui habitaient sous son toit, c’était Jean (Jean 18:15, 16) ; il est donc logique que son Évangile donne le nom de l’homme blessé.
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Le fait que Jean connaissait ceux qui habitaient sous le toit du grand prêtre est confirmé par Jean 18:26, où l’apôtre explique que le serviteur qui a accusé Pierre d’être un disciple de Jésus était un « parent de l’homme à qui Pierre avait coupé l’oreille ».
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Jésus leur dit :
« Est-ce que vous êtes venus m’arrêter avec des épées et des bâtons comme si j’étais un malfaiteur ?
 Tous les jours j’étais avec vous dans le Temple en train d’enseigner, et pourtant vous ne m’avez pas arrêté.
Toutefois, cela est arrivé pour que les Écritures s’accomplissent. » (Cf. Psaume 22:6 ; Isaïe 53:7 ; Daniel 9:26)
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Alors les disciples l’abandonnèrent tous et s’enfuirent. (Cf. Zacharie 13:7)
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 Cependant, un certain jeune homme qui portait seulement un vêtement de fin lin le suivait de près.
On essaya de l’attraper,  mais il abandonna son vêtement de lin et s’enfuit, nu.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:51
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un certain jeune homme : Marc est le seul à rapporter l’incident décrit dans les versets 51 et 52.
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Le « jeune homme » était sans doute le rédacteur lui-même, Marc.
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Dans cette hypothèse, il a peut-être eu quelques contacts personnels avec Jésus (voir note d’étude sur le titre de Mc).
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 Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et les prêtres en chef, les anciens et les scribes se réunirent tous.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:53
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le grand prêtre : À l’époque où Israël était une nation indépendante, le grand prêtre occupait sa fonction à vie (Nb 35:25).
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Mais sous l’occupation romaine, les dirigeants établis par Rome avaient autorité pour nommer le grand prêtre ou pour le destituer.
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Le grand prêtre qui a présidé le procès de Jésus était Caïphe (Mt 26:3, 57), un habile diplomate qui est resté en fonction plus longtemps que n’importe lequel de ses prédécesseurs immédiats.
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Il a été nommé vers 18 de n. è. et il a exercé ses fonctions jusque vers 36 (voir lexique à « grand prêtre », et voir app. B12 pour savoir où se trouvait peut-être la maison de Caïphe).
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Pierre l’avait suivi de loin, jusque dans la cour du grand prêtre.
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Là, assis avec les serviteurs, il se chauffait devant un feu clair.
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 Les prêtres en chef et tout le Sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le condamner à mort, mais ils n’en trouvaient pas.
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 En effet, beaucoup portaient de faux témoignages contre lui, mais leurs témoignages se contredisaient.
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Puis certains se levèrent et portèrent ce faux témoignage contre lui :
 « Nous l’avons entendu dire :
“Je démolirai ce temple qui a été fait par la main de l’homme, et en trois jours j’en construirai un autre, qui ne sera pas fait par la main de l’homme.” »
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 Mais même sur ce point, leurs témoignages se contredisaient.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:59
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leurs témoignages se contredisaient : Marc est le seul évangéliste à rapporter que, lors du procès de Jésus, les faux témoins se contredisaient.
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Alors le grand prêtre se leva au milieu d’eux et demanda à Jésus :
« Tu ne dis rien ?
Que réponds-tu aux accusations que ces hommes portent contre toi ? »
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 Mais Jésus resta silencieux et ne répondit rien du tout.
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Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
« Es-tu le Christ, le Fils du Béni ? »
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 Jésus répondit :
« Je le suis.
Vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite du Puissant et venant avec les nuages du ciel. »
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 Alors le grand prêtre déchira ses vêtements et dit :
« Avons-nous encore besoin de témoins ?
 Vous avez entendu son blasphème.
Quelle est votre décision ? »
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Ils jugèrent tous qu’il méritait la mort.
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 Certains se mirent à lui cracher dessus.
Ils lui couvrirent le visage, lui donnèrent des coups de poing et lui dirent :
« Prophétise ! »
Et après l’avoir giflé, les gardes l’emmenèrent.
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 Alors que Pierre était en bas, dans la cour, une des servantes du grand prêtre arriva.
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 Elle vit Pierre qui se chauffait et, le regardant bien en face, elle lui dit :
« Toi aussi tu étais avec le Nazaréen, ce Jésus. »
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 Mais il le nia, en disant :
« Je ne le connais pas et je ne comprends pas de quoi tu parles. »
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Puis il se dirigea vers l’entrée de la cour.
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 Là, la servante le vit et redit à ceux qui étaient là :
« Cet homme est l’un d’entre eux. »
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 Il le nia encore.
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Peu après, ceux qui étaient là se mirent de nouveau à lui dire :
« C’est sûr, tu es l’un d’eux. D’ailleurs, tu es Galiléen. »
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 Mais il le nia et jura :
« Je ne connais pas l’homme dont vous parlez ! »
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 Aussitôt un coq chanta pour la deuxième fois.
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Et Pierre se souvint que Jésus lui avait dit :
« Avant qu’un coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 14:72
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un coq chanta : Les quatre Évangiles mentionnent cette information, mais seul Marc fournit un détail supplémentaire : le coq a chanté une deuxième fois (Mt 26:34, 74, 75 ; Mc 14:30 ; Lc 22:34, 60, 61 ; Jean 13:38 ; 18:27).
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La Mishna affirme qu’à l’époque de Jésus, on élevait des coqs à Jérusalem, ce qui confirme la véracité du récit biblique.
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Ce coq a sans doute chanté quelque temps avant l’aube (voir note d’étude sur Mc 13:35).

nwtsty - Notes d’étude sur Marc 13:35
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avant l’aube : Litt. « au chant du coq ».
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C’était ainsi qu’on parlait de la troisième veille de la nuit, selon la division du temps chez les Grecs et les Romains ; elle allait de minuit à environ 3 h du matin (voir notes d’étude précédentes sur ce verset).
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C’est probablement dans cette période de la nuit que Pierre, après avoir renié Jésus, a entendu un coq chanter (Mc 14:72).
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Il est généralement admis que le chant du coq a longtemps servi et sert encore à marquer le temps dans les pays situés à l’E de la Méditerranée (voir notes d’étude sur Mt 26:34 ; Mc 14:30, 72).
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Effondré, il se mit à pleurer. (Marc 14:17-72)
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jean Lun 25 Mar 2024 - 8:46

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 14 nisan) Marc 15:1-47

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Dès l’aube, les prêtres en chef, les anciens et les scribes, c’est-à-dire tout le Sanhédrin, tinrent conseil.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 26:59
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Sanhédrin : Il s’agit du tribunal suprême des Juifs, qui se réunissait à Jérusalem.
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Le mot grec rendu ici par « Sanhédrin » (sunédrion) signifie littéralement « qui siège avec ».
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C’est un terme général qui désignait une assemblée ou une réunion ; mais en Israël, il pouvait désigner un organe judiciaire, ou un tribunal, religieux (voir note d’étude sur Mt 5:22 et lexique ; voir aussi app. B12 pour savoir où se trouvait peut-être la salle du Sanhédrin).
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Après avoir lié Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:1
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Pilate : Pilate était le gouverneur (préfet) romain de Judée nommé par l’empereur Tibère en 26 de n. è.
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Il a exercé cette fonction pendant une dizaine d’années.
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Des auteurs profanes ont fait mention de Pilate ; par exemple, l’historien romain Tacite a rapporté que Pilate a ordonné l’exécution de Christ au cours du règne de Tibère.
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Une inscription latine qu’on peut traduire par « Ponce Pilate, préfet de Judée » a été découverte dans le théâtre romain antique de Césarée, en Israël (pour connaître l’étendue du territoire gouverné par Ponce Pilate, voir app. B10).
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Pilate lui demanda :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
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Jésus répondit :
« Tu le dis toi-même. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:11
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Es-tu le roi des Juifs ? : Dans l’Empire romain, aucun roi ne pouvait régner sans le consentement de César.
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C’est peut-être pour cette raison que Pilate a concentré son interrogatoire sur la question de la royauté de Jésus.

Tu le dis toi-même : Par ces mots, Jésus affirme que ce que dit Pilate est vrai (cf. notes d’étude sur Mt 26:25, 64).
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Même si Jésus confirme à Pilate qu’il est bel et bien roi, ce n’est pas dans le sens que Pilate imagine, car le royaume de Jésus « ne fait pas partie de ce monde » et ne constitue donc pas une menace pour Rome (Jean 18:33-37).
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Les prêtres en chef l’accusaient de beaucoup de choses.
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 Alors Pilate l’interrogea de nouveau :
« Tu ne réponds rien ?
Tu n’entends pas toutes les accusations qu’ils portent contre toi ? »
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 Mais Jésus ne répondit plus rien.
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Et Pilate fut très étonné.
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 À chaque fête, Pilate avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que le peuple demandait.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:6
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avait l’habitude de relâcher un prisonnier : Cet épisode est mentionné par les quatre évangélistes (Mc 15:6-15 ; Lc 23:16-25 ; Jean 18:39, 40).
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La coutume de relâcher un prisonnier n’a ni fondement ni précédent dans les Écritures hébraïques.
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Cependant, il semble qu’à l’époque de Jésus, cette tradition était déjà établie chez les Juifs.
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Elle ne devait pas sembler étrange aux Romains, car il existe des preuves qu’ils relâchaient des prisonniers pour faire plaisir aux foules.
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À ce moment-là, un homme appelé Barabbas était en prison avec des rebelles qui avaient commis un meurtre au cours de leur révolte.
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 La foule vint donc et commença à demander que Pilate fasse ce qu’il faisait d’habitude pour eux.
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 Il leur répondit :
« Voulez-vous que je relâche le roi des Juifs ? »
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 Car Pilate se rendait bien compte que c’était par jalousie que les prêtres en chef l’avaient livré.
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 Mais les prêtres en chef excitèrent la foule pour qu’elle demande qu’il relâche plutôt Barabbas.
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Pilate reprit :
« Alors que dois-je faire de celui que vous appelez “le roi des Juifs” ? »
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 De nouveau, ils crièrent :
« Au poteau ! »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:13
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De nouveau : Comme le montre Lc 23:18-23, la foule a hurlé au moins trois fois à Pilate de mettre Jésus à mort.
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Et ce récit de Marc rapporte qu’à trois reprises, Pilate a posé à la foule des questions concernant Jésus (Mc 15:9, 12, 14).
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 Pilate leur demanda :
« Mais pourquoi ?
Qu’a-t-il fait de mal ? »
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Cependant, ils crièrent encore plus fort :
« Au poteau ! »
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 Comme il voulait satisfaire la foule, Pilate relâcha Barabbas, et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour qu’il soit attaché au poteau.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:26
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fouetté : Les Romains utilisaient pour la flagellation un terrible instrument de torture appelé en latin flagellum, mot dont dérive le verbe grec utilisé ici (phragélloô, fouetter).
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Cet instrument était formé d’un manche auquel étaient fixées plusieurs cordes ou lanières de cuir pleines de nœuds.
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Parfois, on alourdissait les lanières avec des morceaux d’os ou de métal tranchants pour rendre les coups plus douloureux.
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La flagellation avec cet instrument causait de profondes contusions, mettait la chair en lambeaux, et pouvait même provoquer la mort.
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 Les soldats l’emmenèrent dans la cour, c’est-à-dire dans le palais du gouverneur, et ils rassemblèrent toute la troupe.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:27
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palais du gouverneur : Le mot grec praïtôrion (du latin prætorium) désigne la résidence officielle des gouverneurs romains.
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À Jérusalem, le gouverneur résidait probablement dans le palais construit par Hérode le Grand, situé dans l’angle NO de la ville haute, qui se trouve dans la partie S de Jérusalem (voir app. B12 pour connaître l’emplacement du palais).
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Pilate ne séjournait à Jérusalem qu’en certaines occasions, par exemple lors des fêtes, où il y avait des risques d’émeute.
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Son lieu de résidence habituel se trouvait à Césarée.
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 Ils l’habillèrent d’un vêtement pourpre, tressèrent une couronne d’épines et la lui mirent sur la tête.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:17
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Ils l’habillèrent d’un vêtement pourpre : Les soldats ont fait cela pour se moquer de Jésus et tourner sa royauté en dérision.
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Le récit de Matthieu (27:28) précise qu’ils ont couvert Jésus d’un « manteau rouge écarlate », le genre de vêtement que portaient les rois, les magistrats ou les officiers.
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Décrivant la même scène, les récits de Marc et de Jean (19:2) disent que ce vêtement était pourpre.
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Il est à noter que, dans l’Antiquité, le mot « pourpre » servait à désigner toute couleur alliant le bleu et le rouge.
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De plus, les reflets de la lumière, l’arrière-plan et l’angle sous lequel les observateurs regardaient le vêtement pouvaient modifier leur perception de la couleur.
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Cette différence dans la couleur attribuée au vêtement montre que les évangélistes n’ont pas tout simplement copié les uns sur les autres.
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 Puis ils se mirent à le saluer en disant :
« Bonjour, roi des Juifs ! »
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 Ils le frappaient aussi sur la tête avec un roseau et lui crachaient dessus.
Et ils s’agenouillèrent et s’inclinèrent devant lui.
 Finalement, après s’être moqués de lui, ils lui enlevèrent le vêtement pourpre et lui remirent ses vêtements.
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Puis ils l’emmenèrent dehors pour le clouer sur un poteau.
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 De plus, ils réquisitionnèrent un passant qui revenait des champs, un certain Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, et ils lui firent porter son poteau de supplice.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:21
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réquisitionnèrent : Allusion au service obligatoire que les autorités romaines pouvaient imposer à quelqu’un.
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Par exemple, elles pouvaient astreindre une personne ou un animal à une tâche, ou réquisitionner tout ce qui pouvait accélérer l’exécution de missions officielles (voir note d’étude sur Mt 5:41).

Cyrène : Voir note d’étude sur Mt 27:32.

le père d’Alexandre et de Rufus : Seul Marc donne cette précision au sujet de Simon de Cyrène.

poteau de supplice : Voir note d’étude sur Mt 27:32.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27-32
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poteau de supplice : Ou « poteau d’exécution » (voir lexique à « poteau » et à « poteau de supplice » ; voir aussi notes d’étude sur Mt 10:38 et 16:24, où « poteau de supplice » est utilisé au sens figuré).
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 Ils l’emmenèrent à l’endroit appelé Golgotha, ce qui se traduit par « lieu du Crâne ».
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 Là, ils essayèrent de lui donner du vin mélangé avec une drogue, de la myrrhe, mais il ne voulut pas en prendre. (Cf. Psaume 69:21)
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Et ils le clouèrent sur le poteau, puis ils se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort pour savoir qui prendrait quoi.
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 Il était environ neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur le poteau (Cf. Psaume 22:18)
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:29
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environ neuf heures du matin : Litt. « la troisième heure ».
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Certains suggèrent qu’il y a une contradiction entre ce récit et Jean 19:14-16, qui dit qu’« il était environ midi » (litt. « c’était environ la sixième heure ») quand Pilate a livré Jésus pour qu’il soit exécuté.
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Bien qu’il n’y ait pas dans la Bible suffisamment de renseignements pour comprendre totalement cette différence, voici quelques éléments à prendre en compte :
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De manière générale, les Évangiles s’accordent sur la chronologie des évènements du dernier jour de la vie terrestre de Jésus.
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Les quatre récits disent que les prêtres et les anciens se sont réunis après l’aube et qu’ils ont ensuite conduit Jésus au gouverneur romain Ponce Pilate (Mt 27:1, 2 ; Mc 15:1 ; Lc 22:66 – 23:1 ; Jean 18:28).
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Matthieu, Marc et Luc signalent tous les trois qu’à partir de « midi », alors que Jésus était déjà sur le poteau, le pays a été plongé dans l’obscurité « jusqu’à trois heures de l’après-midi environ » (Mt 27:45, 46 ; Mc 15:33, 34 ; Lc 23:44).
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Voici un facteur qui a pu avoir une incidence sur l’horaire attribué à l’exécution de Jésus :
Certains considéraient que la flagellation faisait partie intégrante de l’exécution.
Parfois, elle était d’une telle brutalité que la victime en mourait.
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Dans le cas de Jésus, la flagellation a été très violente, car après qu’il a commencé à porter seul son poteau de supplice, il a fallu réquisitionner un homme pour qu’il le porte à sa place (Lc 23:26 ; Jean 19:17).
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Si on considère que la flagellation est le début de l’exécution, un certain temps a dû s’écouler avant que Jésus soit effectivement cloué au poteau.
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Ce qui peut appuyer cette idée, c’est qu’en Mt 27:26 et en Mc 15:15, la flagellation et la mise au poteau sont mentionnées ensemble.
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Ainsi, différentes personnes ont pu situer l’exécution à des moments différents, en fonction de ce qui constituait pour elles le début de l’exécution.
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Cela peut expliquer l’étonnement de Pilate quand il a appris que Jésus était mort si rapidement après avoir été cloué au poteau :
il estimait peut-être que l’exécution avait tout juste commencé (Mc 15:44).
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Autre facteur à prendre en compte :
Conformément à l’habitude de l’époque, les rédacteurs bibliques divisaient fréquemment la journée en quatre périodes de trois heures chacune (la nuit était divisée de la même façon).
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Cette habitude permet de comprendre pourquoi la Bible mentionne souvent la troisième, la sixième et la neuvième heure, que l’on comptait à partir du lever du soleil, vers 6 h du matin (Mt 20:1-5 ; voir notes d’étude sur Mt 20:3, 5 ; Jean 4:6 ; Ac 2:15 ; 3:1 ; 10:3, 9, 30).
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D’autre part, comme généralement les gens ne disposaient pas d’instruments de précision pour mesurer le temps, la mention de l’heure était souvent accompagnée de termes signifiant « vers » ou « environ », ce qui est le cas en Jean 19:14 (Mt 27:46 ; Lc 23:44 ; Jean 4:6 ; Ac 10:3, 9).
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En résumé :
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Marc parle peut-être à la fois de la flagellation et de la mise au poteau, alors que Jean fait uniquement référence à la mise au poteau.
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Les deux rédacteurs ont sans doute arrondi l’heure à la période de trois heures la plus proche,
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et Jean utilise le mot « environ » quand il parle de l’heure de l’exécution.
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Ces éléments peuvent expliquer la différence entre les heures mentionnées dans les récits.
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Par ailleurs, le fait que Jean, qui a rédigé son Évangile des dizaines d’années après Marc, mentionne une heure différente montre qu’il n’a pas tout simplement copié le récit de Marc.
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 Et l’inscription indiquant de quoi on l’accusait disait : « Le roi des Juifs. »
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 De plus, deux malfaiteurs furent attachés à des poteaux à côté de lui, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:28
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Quelques manuscrits relativement récents ajoutent ici la phrase : « Et ainsi fut accompli ce passage de l’Écriture qui dit : “Et il a été compté avec des criminels.” »
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Cette phrase cite une partie d’Is 53:12.
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Mais elle ne figure pas dans les manuscrits les plus anciens et les plus fiables, et elle ne fait de toute évidence pas partie du texte original de Marc.
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Par contre, une phrase similaire figure dans le texte inspiré en Lc 22:37.
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Certains pensent qu’un copiste a introduit dans le récit de Marc les mots employés dans le récit de Luc (voir app. A3).
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 Et les passants l’injuriaient.
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Ils secouaient la tête et disaient :
« Pff ! Toi qui voulais démolir le Temple et le reconstruire en trois jours,  sauve-toi toi-même en descendant du poteau de supplice. »
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 Les prêtres en chef et les scribes, eux aussi, se moquaient de lui entre eux, en disant :
« Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !
 Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant du poteau de supplice.
Si nous voyons cela, nous croirons. »
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Même ceux qui étaient sur des poteaux à côté de lui l’insultaient.
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 À partir de midi et jusqu’à trois heures de l’après-midi environ, tout le pays fut plongé dans l’obscurité.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:33
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l’obscurité : Le récit parallèle de Luc ajoute que « la lumière du soleil avait disparu » (Lc 23:44, 45).
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Cette obscurité était miraculeuse, d’origine divine.
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Il ne pouvait pas s’agir d’une éclipse solaire.
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En effet, les éclipses ne se produisent qu’à l’époque de la nouvelle lune ; or cet épisode s’est déroulé à l’époque de la Pâque, où la lune est pleine.
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De plus, cette obscurité a duré trois heures, bien plus longtemps que la durée maximale d’une éclipse, qui est inférieure à huit minutes.
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 Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte :
« Éli, Éli, lama sabaqthani ? », ce qui se traduit par : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Cf. Psaume 22:1)
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 En entendant cela, quelques-uns de ceux qui étaient près de lui se mirent à dire :
« Écoutez !
Il appelle Élie. »
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 Alors quelqu’un courut tremper une éponge dans du vin aigre, (Cf. Psaume 69:21)
la mit sur un roseau et lui donna à boire, en disant :
« Attendez !
On va bien voir si Élie vient le descendre de là. »
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 Mais Jésus poussa un grand cri, puis il expira.
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 Et le rideau du sanctuaire se déchira en deux, de haut en bas.
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 Quand l’officier qui était en face de Jésus vit ce qui s’était passé au moment de sa mort, il dit :
« Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:39

officier : Ou « centurion », c’est-à-dire un officier de l’armée romaine qui était à la tête d’une centaine de soldats.
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Peut-être que cet officier était présent au moment où Jésus a comparu devant Pilate, et qu’il a entendu les Juifs dire que Jésus prétendait être le Fils de Dieu (Mc 15:16 ; Jean 19:7).
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Marc emploie ici le mot grec kénturiôn, emprunté au latin centurio ; il l’utilise à nouveau en Mc 15:44, 45 (voir « Introduction à Marc » et notes d’étude sur Mc 6:27 ; Jean 19:20).
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 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin.
Parmi elles se trouvaient Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé ;  ces femmes l’avaient accompagné et servi quand il était en Galilée.
Il y avait là également beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
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nwtsty Notes d’étude sur Marc 15:40
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Marie de Magdala : Voir note d’étude sur Mt 27:56.

Jacques le Petit : Fils d’Alphée et apôtre de Jésus (Mt 10:2, 3 ; Mc 3:18 ; Lc 6:15 ; Ac 1:13).
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Le qualificatif « le Petit » signifie peut-être que ce Jacques était plus jeune ou plus petit que l’autre apôtre prénommé Jacques, un des fils de Zébédée.

José : Forme abrégée du nom hébreu Jossifia, qui signifie « que Jah ajoute (accroisse) » ou « Jah a ajouté (accru) ».
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Même si quelques manuscrits portent ici « Joseph », la majorité des manuscrits anciens portent « José » (cf. récit parallèle de Mt 27:56).

Salomé : Vient probablement d’un mot hébreu qui signifie « paix ».
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Salomé était une disciple de Jésus.
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Une comparaison de Mt 27:56 avec Mc 3:17 et 15:40 peut laisser penser que Salomé était la mère des apôtres Jacques et Jean ; en effet, Matthieu parle de la « mère des fils de Zébédée » là où Marc parle d’une certaine « Salomé ».
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De plus, une comparaison des versets mentionnés plus haut avec Jean 19:25 suggère que Salomé et Marie (la mère de Jésus) étaient peut-être sœurs.
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Si c’est vraiment le cas, Jacques et Jean étaient des cousins de Jésus.
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D’après Mt 27:55, 56, Mc 15:41 et Lc 8:3, Salomé faisait partie des femmes qui accompagnaient Jésus et qui utilisaient leurs biens pour le servir.
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 Comme c’était le jour de la Préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat, et qu’on était déjà à la fin de l’après-midi,
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:42
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le jour de la Préparation : Comme Marc semble viser avant tout un public non juif, il précise que cette expression désigne la veille du sabbat ; cette explication ne figure dans aucun autre Évangile (Mt 27:62 ; Lc 23:54 ; Jean 19:31).
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Ce jour-là, les Juifs se préparaient pour le sabbat en faisant les repas du lendemain et en terminant tout travail qui ne pouvait pas attendre jusqu’après le sabbat.
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Le jour de la Préparation mentionné dans ce verset tombait le 14 nisan (voir lexique à « Préparation »).
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 Joseph d’Arimathie, membre respecté du Conseil qui attendait lui aussi le royaume de Dieu, eut le courage d’aller voir Pilate pour lui demander le corps de Jésus.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 15:43
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Joseph : L’individualité de chaque évangéliste transparaît clairement dans la nature des détails qu’ils fournissent sur Joseph.
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Matthieu, le collecteur d’impôts, dit que c’était un « homme riche ». (Mt 27:57-60)
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Marc, qui s’adressait avant tout à des Romains, dit que c’était un « membre respecté du Conseil », qui attendait le royaume de Dieu. (Mc 15:43-46)
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Luc, le médecin bienveillant, dit que c’était un homme « bon et juste » qui n’avait pas voté en faveur du complot que le Conseil tramait contre Jésus. (Lc 23:50-53)
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Seul Jean rapporte qu’il était « disciple de Jésus, mais en secret parce qu’il avait peur des Juifs » (Jean 19:38-42).

nwtsty - Notes d’étude sur Jean 19:39
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Nicodème : Seul Jean mentionne que Nicodème a aidé Joseph d’Arimathie à préparer le corps de Jésus pour son enterrement (voir note d’étude sur Jean 3:1).
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 Mais Pilate se demanda s’il était possible que Jésus soit déjà mort.
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Il fit donc appeler l’officier pour lui demander si c’était le cas.
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 Comme l’officier lui en donna la confirmation, il permit à Joseph de prendre le corps.
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 Après avoir acheté du fin lin et avoir descendu le corps, Joseph l’enveloppa dans le fin lin et le déposa dans une tombe qui était creusée dans la roche. (Cf. Isaïe 53:9)
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:60
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tombe : Ou « tombe de souvenir ». Il s’agissait d’une cavité creusée dans le calcaire tendre, et non d’une grotte naturelle.
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À l’intérieur de ce genre de tombe, il y avait généralement des couchettes superposées ou des niches, taillées dans les parois, où les corps étaient déposés (voir lexique à « tombe de souvenir »).

une grosse pierre : Ce devait être une pierre circulaire, puisque le verset dit qu’on la « roula » devant l’entrée, et que, d’après Mc 16:4, elle a été « roulée » sur le côté lorsque Jésus a été ressuscité.
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Elle pesait peut-être une tonne ou plus.
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 Puis il roula une pierre jusqu’à l’entrée de la tombe.
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 Marie de Magdala et Marie mère de José restèrent là à regarder l’endroit où Jésus avait été déposé. (Marc 15:1-47)
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jean Mar 26 Mar 2024 - 8:25

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 15 nisan) Matthieu 27:62-66

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Le lendemain, c’est-à-dire le lendemain de la Préparation,
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:62
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Le lendemain : C.-à-d. le 15 nisan.
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Le lendemain du 14 nisan était toujours un sabbat, un jour de repos sacré, quel que soit le jour de la semaine où il tombait.
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Il se trouve qu’en 33 de n. è., le 15 nisan coïncidait avec le jour du sabbat hebdomadaire, ce qui en faisait un « grand sabbat », ou sabbat double (Jean 19:31 ; voir app. B12).

Préparation : Nom donné au jour qui précédait le sabbat hebdomadaire.
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Ce jour-là, les Juifs se préparaient pour le sabbat en faisant les repas du lendemain et en terminant tout travail qui ne pouvait pas attendre jusqu’après le sabbat.
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Le jour de la Préparation mentionné dans ce verset tombait le 14 nisan (Mc 15:42 ; voir lexique).
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les prêtres en chef et les pharisiens allèrent ensemble voir Pilate.
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 Ils lui dirent :
« Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, quand il était encore vivant :
“Après trois jours je serai ressuscité.”
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:63
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trois jours : Cette expression peut désigner une période qui s’étale sur trois jours.
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Cela ressort clairement de la demande des prêtres en chef et des pharisiens :
ils voulaient qu’on « surveille la tombe jusqu’au troisième jour », et pas jusqu’au quatrième (Mt 27:64 ; voir note d’étude sur Mt 12:40).
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Ordonne donc qu’on surveille la tombe jusqu’au troisième jour, pour que ses disciples ne viennent pas voler son corps et ne disent pas au peuple :
“Il a été ressuscité !”
Sinon, cette dernière tromperie sera pire que la première. »
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:64
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Sinon, cette dernière tromperie sera pire que la première : Cela signifie peut-être que cette supposée « tromperie », à savoir l’annonce de la résurrection de Jésus, serait pire que la première, l’affirmation selon laquelle il était le Messie.
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Les adversaires de Jésus savaient apparemment que s’il était bel et bien ressuscité, cela prouverait qu’il était le Messie.
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 Pilate leur répondit :
« Prenez un groupe de soldats pour surveiller la tombe comme vous voulez. »[/i]
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 27:65
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un groupe de soldats : Pilate a de toute évidence fourni à ses interlocuteurs un groupe de soldats romains (Mt 28:4, 11).
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Si ces gardes avaient été de la police juive du Temple, les Juifs n’auraient pas eu besoin de solliciter Pilate.
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Par ailleurs, les prêtres en chef ont promis d’arranger les choses avec le gouverneur s’il apprenait la disparition du corps de Jésus (Mt 28:14).
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 Ils allèrent donc sceller la pierre et firent surveiller la tombe par les gardes. (Matthieu 27:62-66)
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jean Mar 26 Mar 2024 - 17:06

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements après le coucher du soleil : 16 nisan) Marc 16:1
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Après le sabbat, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour les appliquer sur le corps de Jésus. (Marc 16:1)
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 16:1
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sabbat : Le jour du sabbat (15 nisan) s’est terminé au coucher du soleil.
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Chacun des quatre Évangiles raconte la résurrection de Jésus (Mt 28:1-10 ; Mc 16:1-8 ; Lc 24:1-12 ; Jean 20:1-29).

Marie de Magdala : Voir note d’étude sur Mt 27:56.

Jacques : C.-à-d. Jacques le Petit (voir note d’étude sur Mc 15:40).

Salomé : Voir note d’étude sur Mc 15:40.

achetèrent des aromates pour les appliquer sur le corps de Jésus : Avant d’être placé dans la tombe, le corps de Jésus avait déjà été préparé « selon la coutume des Juifs pour les enterrements » (Jean 19:39, 40).
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Cependant, comme Jésus est mort environ trois heures avant le début du sabbat et que les Juifs n’avaient pas le droit de préparer le corps d’un défunt ce jour-là, cette tâche a probablement été accomplie dans la précipitation.
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À présent, le lendemain du sabbat, c’est-à-dire le troisième jour depuis l’exécution de Jésus, les femmes viennent apparemment pour ajouter des aromates et des huiles parfumées, l’objectif étant peut-être que le corps se conserve plus longtemps (Lc 23:50 – 24:1).
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Elles allaient sans doute appliquer les aromates et les huiles sur les tissus qui enveloppaient le corps.
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jean Mer 27 Mar 2024 - 7:14

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Lecture pour le Mémorial : (Évènements en journée : 16 nisan) Marc 16:2-8

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Et très tôt le premier jour de la semaine, au lever du soleil, elles allèrent à la tombe.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 28:1
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le sabbat : (...). Certains pensent que le récit de Matthieu situe cet épisode à la tombée de la nuit « après le sabbat », mais les autres Évangiles montrent clairement que les femmes allèrent voir la tombe « de bonne heure » le matin du 16 nisan, « au lever du soleil » (Mc 16:1, 2 ; Jean 20:1 ; Lc 24:1 ; voir aussi lexique et app. B12).

le premier jour de la semaine : C.-à-d. le 16 nisan.
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Chez les Juifs, le jour qui suivait le sabbat était le premier jour de la semaine.
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Elles se disaient l’une à l’autre :
« Qui nous roulera la pierre de l’entrée de la tombe ? »
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Mais quand elles levèrent les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée ; pourtant, elle était très grande.
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 16:3
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la pierre : Ce devait être une pierre circulaire, puisque selon ce verset, les femmes se sont demandé : « Qui nous roulera la pierre [...] ? », et que d’après le verset 4, elle a été « roulée » sur le côté.
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Elle pesait peut-être une tonne ou plus.
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Le récit de Matthieu dit qu’il s’agissait d’une « grosse pierre » (Mt 27:60).
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En entrant dans la tombe, elles virent, assis à droite, un jeune homme qui portait un long vêtement blanc, et elles furent frappées de stupeur.
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 Il leur dit :
« Ne soyez pas frappées de stupeur.
Vous cherchez Jésus le Nazaréen, qui a été attaché au poteau ?
Il a été ressuscité.
Il n’est pas ici.
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Regardez, c’est là qu’on l’avait déposé.
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 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
C’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 16:7
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dire à ses disciples : Voir note d’étude sur Mt 28:7.
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nwtsty - Notes d’étude sur Matthieu 28:7
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dire à ses disciples : “Il a été ressuscité [...]” : Ces femmes sont non seulement les premières parmi les disciples à avoir été mises au courant de la résurrection de Jésus, mais elles sont aussi celles qui ont été chargées d’en informer les autres disciples (Mt 28:2, 5, 7).
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Selon une tradition juive non conforme aux Écritures, le témoignage d’une femme n’était pas recevable devant une cour de justice.
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L’ange de Jéhovah, quant à lui, honore ces femmes en leur confiant cette mission réjouissante.

et à Pierre : Marc est le seul évangéliste à préciser que, dans son message, l’ange cite le nom de Pierre en particulier (cf. récit parallèle, en Mt 28:7).
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De son côté, Jean 20:2 dit que Marie de Magdala est allée trouver « Simon Pierre et l’autre disciple », à savoir Jean.
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Par ailleurs, quelque temps avant d’apparaître à plusieurs disciples en même temps, Jésus est, semble-t-il, apparu à Pierre alors que celui-ci était seul (Lc 24:34 ; 1Co 15:5).
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Cette attention personnelle et le fait que l’ange a cité le nom de Pierre dans son message ont sans aucun doute rassuré l’apôtre :
même si, par trois fois, il avait nié tout lien avec son ami, il avait été pardonné (Mt 26:73-75).
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 Alors elles sortirent de la tombe et s’enfuirent, tremblantes et bouleversées.
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Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. (Marc 16:2-8)
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nwtsty - Notes d’étude sur Marc 16:8
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car elles avaient peur : D’après les plus anciens manuscrits disponibles qui portent la dernière partie de l’Évangile de Marc, cet Évangile se termine par les mots que l’on trouve au verset 8.
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Certains affirment qu’une telle conclusion est trop abrupte pour être la conclusion d’origine.
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Toutefois, vu le style habituellement concis de Marc, cette affirmation n’est pas forcément valable.
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De plus, Jérôme et Eusèbe, biblistes du 4e siècle de n. è., indiquent que le récit d’origine se conclut par les mots « car elles avaient peur ».
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