LES COULEURS DANS LA BIBLE

[coquelicot]

Le blanc est la couleur la plus souvent mentionnée dans les Écritures. Il est employé dans les descriptions, mais aussi comme symbole de la justice et de la pureté spirituelle (Ré 3:4 ; 7:9, 13, 14). Le cheval blanc décrit en Révélation 6:2 et 19:11 symbolise la guerre pure et juste menée sous la direction de Jésus Christ.
Tant les pauvres que les gens de haut rang portaient des vêtements blancs. Lorsqu’il est question de leurs vêtements, les anges sont habituellement décrits habillés de blanc (Mc 16:5 ; Jn 20:12 ; Ré 19:14). Au nombre des choses qualifiées de blanches, citons : les poils ou les cheveux (Lv 13:3 ; Mt 5:36), la chair (Lv 13:16), les champs de céréales mûres pour la moisson (Jn 4:35) et le trône de Dieu sur lequel il juge avec justice (Ré 20:11). Jésus compara les scribes et les Pharisiens à des tombes blanchies (Mt 23:27). Il tira cet exemple de la coutume de blanchir les tombes des environs de Jérusalem avant la Pâque pour éviter aux gens qui venaient la célébrer de devenir impurs en les touchant. La Bible fait la distinction entre différents degrés de blancheur ; elle parle par exemple du blanc rougeâtre (Lv 13:19, 24) et du blanc terne. — Lv 13:39.
Le bleu apparaît dans la description de divers textiles teints : fil, cordon, étoffe et vêtement (Ex 26:4, 31, 36 ; 39:22 ; Nb 4:7). Tout Israélite devait mettre un cordon bleu au-dessus de la bordure frangée de son vêtement (Nb 15:38, 39). Le bleu hyacinthe est une des couleurs magnifiques qui décoraient les cuirasses décrites en Révélation 9:17.
Le brun n’apparaît que dans la description de moutons. — Gn 30:32, 33, 35, 40.
La couleur de feu caractérise symboliquement l’apparence du grand dragon, Satan le Diable (Ré 12:3). Un cheval de cette couleur symbolise la guerre entre nations en Révélation 6:4.
Le cramoisi était une des couleurs des textiles teints de grande valeur (2Ch 2:7, 14 ; 3:14 ; Na 2:3). Les péchés sont également comparés au cramoisi, une teinte intense. — Is 1:18.
L’écarlate, un rouge éclatant, est mentionnée relativement à du cordon ou à du fil, à de l’étoffe et à des vêtements, mais aussi à propos du péché (Gn 38:28, 30 ; Nb 4:8 ; Jos 2:18 ; Jr 4:30 ; Mt 27:28 ; Is 1:18). La “ bête sauvage ” décrite en Révélation 17 est de couleur écarlate (v. 3), ce qui la distingue de la “ bête sauvage ” du chapitre 13. La prostituée assise sur la bête de couleur écarlate est revêtue de pourpre et d’écarlate (Ré 17:3-5). La vision symbolise ainsi par une image les prétentions royales de la “ bête ”, ainsi que le luxe et la position royale de la femme qui la chevauche.
Le gris est généralement employé à propos des cheveux de personnes âgées (Gn 42:38 ; Lv 19:32 ; Pr 20:29). La laine de prix était parfois d’un gris rougeâtre. — Éz 27:18.
Le jaune et le jaune soufre sont également mentionnés. — Lv 13:30, 32, 36 ; Ré 9:17.
Le noir est mentionné dans la description des cheveux ou des poils (Lv 13:31 ; Mt 5:36), des chevaux (Ze 6:2, 6), de la peau (Jb 30:30) et du soleil (Ré 6:12). En Révélation 6:5, 6, le cheval noir représente la famine. Les Écritures parlent également de “ marbre noir ” et de “ fard noir ”. — Est 1:6 ; Jr 4:30.
Le pourpre et le pourpre rougeâtre sont souvent employés dans les Écritures, bien qu’il ne soit pas fait de différence entre les nombreuses variétés de teintes pourpres produites par les diverses teintures ou les différents procédés (Ex 25:4 ; Nb 4:13 ; Éz 27:7, 16 ; Dn 5:7, 29 ; Mc 15:17, 20 ; Lc 16:19 ; Ré 17:4). Cette couleur étant très chère, elle était souvent associée à la richesse, à l’honneur et à la majesté royale, ou bien les représentait.
Les termes rouge, roux, rouge feu et rouge jaune sont employés pour décrire par exemple les cheveux ou les poils (Gn 25:25), des peaux de béliers teintes (Ex 25:5), des animaux (Nb 19:2 ; Jg 5:10 ; Ze 1:8), des vêtements (Is 63:2) ou le ciel du soir (Mt 16:2, 3). Le mot hébreu pour “ rouge ” ou “ roux ” (ʼadhom) vient de dam, qui signifie “ sang ”. — Gn 25:30 ; 9:6.
Le vermillon (Jr 22:14 ; Éz 23:14) désigne une peinture rougeâtre faite à base d’oxydes de fer ou de plomb. Il semble avoir été introduit par les Phéniciens qui l’importaient de gisements naturels découverts en Afrique du Nord. Des gisements semblables furent ultérieurement exploités au Proche-Orient.
Le vert apparaît souvent dans les Écritures, mais rarement pour indiquer strictement une couleur. Il sert plutôt à évoquer la fraîcheur et la vigueur de la végétation en pleine croissance, ou bien un état de choses sain et prospère (Gn 1:30 ; 9:3 ; Ex 10:15 ; 2R 19:26 ; Ré 8:7). Le vert jaune sert à décrire entre autres les taches de lèpre sur un tissu ou sur une maison de pierre et de mortier ; il qualifie aussi l’or affiné. — Lv 13:49 ; 14:37 ; Ps 68:13.
Les mélanges. Outre des couleurs précises, la Bible contient de nombreux mots et expressions pour décrire des objets de couleurs plutôt indéfinies ou mélangées ; par exemple : à taches de couleur (Gn 30:32, 33), de couleur vive (Is 63:1), bigarré (Jr 12:9 ; Ze 6:3, 7), vermeil (1S 16:12 ; Ct 5:10), moucheté ((Ze 6:3, 6), tacheté (Gn 31:10, 12), rayé (Gn 37:3 ; 2S 13:19), basané (Ct 1:6), bicolore (Éz 27:24), de diverses couleurs (Éz 16:16) et de couleurs variées (Éz 17:3 ; 27:7, 16, 24
Le manteau du Christ. Certains prétendent que les récits bibliques se contredisent au sujet de la couleur du manteau dont on revêtit Jésus Christ le jour de son exécution. Matthieu écrivit que les soldats “ le couvrirent d’un manteau écarlate ” (Mt 27:28), alors que selon Marc et Jean il était pourpre (Mc 15:17 ; Jn 19:2). Toutefois, plutôt qu’une contradiction, ces différences quant à la couleur du manteau sont ni plus ni moins la preuve que les rédacteurs des Évangiles écrivirent chacun de son côté et n’étaient pas de connivence. Matthieu décrivit le manteau tel qu’il lui sembla être, c’est-à-dire selon son estimation de la couleur et il mit l’accent sur la nuance rouge du vêtement. Marc et Jean insistèrent moins sur la teinte rouge et la qualifièrent de pourpre. “ Pourpre ” peut désigner toute couleur alliant le bleu et le rouge. Marc et Jean s’accordent donc avec Matthieu pour dire que le vêtement était rouge dans une certaine mesure. Évidemment, l’environnement et les reflets de lumière purent lui donner des tons différents. Une masse d’eau change de teinte selon la couleur du ciel et le reflet de la lumière à un moment donné. Par conséquent, si on considère ces facteurs, on se rend compte que les rédacteurs des Évangiles ne se contredirent pas lorsqu’ils indiquèrent la couleur du manteau dont les soldats romains couvrirent le Christ par dérision le dernier jour de sa vie humaine.
ETUDE PERSPICASE PAGES 409.

[manounette]

Merci beaucoup coquelicot c'est excellent. ...

[Nema]

Merci pour ce beau partage Coquelicot

C'est vrai que les couleurs c'est important, tans d'un point de vue symbolique que pour bien se représenter chaque description de personne, de paysage, de situation, etc...ça contribue à faire de la Bible un texte merveilleusement vivant

[jordan]

Merci coquelicot

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