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Existe-t-il un péché impardonnable ?

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Existe-t-il un péché impardonnable ? Empty Existe-t-il un péché impardonnable ?

Message  Elizalie Lun 29 Déc 2014 - 8:51

Voici un extrait de ce que l'on peut lire dans : it 2, page 764-771 REPENTANCE

Ils ne peuvent plus se repentir. Ceux qui ‘ pratiquent le péché volontairement ’ après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité sont allés trop loin pour pouvoir encore se repentir, car ils ont renié la raison d’être même de la mort du Fils de Dieu et se sont ralliés à ceux qui l’ont condamné à mort ; en quelque sorte, “ pour leur part, ils attachent de nouveau le Fils de Dieu sur le poteau et l’exposent au déshonneur public ”. (Hé 6:4-8 ; 10:26-29.) C’est donc là un péché impardonnable (Mc 3:28, 29). Il aurait mieux valu pour ces personnes “ n’avoir pas connu exactement le chemin de la justice que, après l’avoir connu exactement, de se détourner du saint commandement qui leur avait été transmis ”. — 2P 2:20-22.

Étant donné qu’Adam et Ève étaient des créatures parfaites et que Dieu leur avait donné un ordre explicite qu’ils avaient tous deux très bien compris, il est manifeste qu’ils péchèrent de propos délibéré et n’avaient pas l’excuse d’une quelconque faiblesse ou imperfection humaine. Voilà pourquoi les paroles que Dieu leur adressa ensuite ne contiennent aucune invitation à la repentance (Gn 3:16-24). Il en allait de même pour la créature spirituelle qui les avait incités à la rébellion. Sa fin comme celle de toutes les créatures angéliques qui se sont ralliées à elle sera la destruction éternelle (Gn 3:14, 15 ; Mt 25:41). Bien qu’imparfait, Judas avait fréquenté intimement le Fils de Dieu, et pourtant il le livra ; Jésus lui-même le qualifia de “ fils de destruction ”. (Jn 17:12.) L’“ homme d’illégalité ” apostat est également qualifié de “ fils de destruction ”. (2Th 2:3 ; voir ANTICHRIST ; APOSTASIE ; HOMME D’ILLÉGALITÉ.) Tous ceux qui seront considérés comme des “ chèvres ” au temps où le Roi Jésus jugera les humains s’en iront eux aussi “ au retranchement éternel ”, et aucune invitation à la repentance ne leur sera faite. — Mt 25:33, 41-46.

Il m'est arrivé de m'interroger sur le sens exact des paroles en Hé 6:4-8 et 10:26-29
Au début, j'ai vraiment pensé que finalement, à chaque fois que l'on commettait un péché - du fait d'avoir la connaissance - c'est comme si on "tuait" à nouveau Jésus et cela était inacceptable, voir impardonnable.
Mais comme la Bible s'interprète elle-même ... en recoupant avec d'autres textes j'ai fini par croire qu'à partir du moment où l'on ne choisit pas de vivre dans le péché "délibérément" et que l'on se redresse après chaque mauvais pas (lié à notre grande imperfection), nous conservons l'espoir d'être pardonné par Jéhovah grâce au sacrifice consenti par son Fils.

Et vous ?
Vous est-il arrivé de croire que vous aviez commis l'irréparable ?


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Existe-t-il un péché impardonnable ? Empty Re: Existe-t-il un péché impardonnable ?

Message  Gédéon22 Lun 29 Déc 2014 - 11:21

*** it-2 p. 517-520 Péché ***
Gravité relative des mauvaises actions. Bien que le péché soit toujours le péché et qu’il fasse dans tous les cas encourir à son auteur le “ salaire ” du péché, c’est-à-dire la mort, les Écritures montrent que Dieu n’attribue pas à toutes les mauvaises actions des humains le même degré de gravité. Ainsi, les hommes de Sodome étaient “ grands pécheurs contre Jéhovah ”, et leur péché était “ très lourd ”. (Gn 13:13 ; 18:20 ; voir aussi 2Tm 3:6, 7.) Quand les Israélites firent un veau d’or, ce fut aussi appelé “ un grand péché ” (Ex 32:30, 31) et, de même, en instituant le culte du veau, Yarobam conduisit le royaume du Nord à “ pécher par un grand péché ”. (2R 17:16, 21.) Le péché de Juda devint “ comme celui de Sodome ”, de sorte que le royaume de Juda devint odieux aux yeux de Jéhovah (Is 1:4, 10 ; 3:9 ; Lm 1:8 ; 4:6). La prière même de celui qui méprise ainsi la volonté de Dieu peut devenir un péché (Ps 109:7, 8, 14). Le péché étant un affront à sa personne même, Dieu n’y reste pas indifférent ; plus le péché est grave, plus son indignation et sa colère grandissent à juste titre (Rm 1:18 ; Dt 29:22-28 ; Jb 42:7 ; Ps 21:8, 9). Toutefois, sa colère n’est pas due au seul fait que sa personne est concernée, mais elle est aussi excitée à la vue du mal et de l’injustice infligés aux humains et en particulier à ses serviteurs fidèles. — Is 10:1-4 ; Ml 2:13-16 ; 2Th 1:6-10.
La faiblesse et l’ignorance humaines. Jéhovah tient compte de la faiblesse des hommes imparfaits, descendants d’Adam, de sorte que ceux qui le cherchent avec sincérité peuvent dire : “ Il n’a pas agi avec nous selon nos péchés ; et il n’a pas fait venir sur nous ce que nous méritons. ” Les Écritures soulignent la miséricorde et la bonté de cœur extraordinaires que Dieu manifeste dans ses relations patientes avec des hommes faits de chair (Ps 103:2, 3, 10-18). Il prend aussi en compte le fait que l’ignorance contribue aux péchés (1Tm 1:13 ; voir aussi Lc 12:47, 48), dans la mesure où cette ignorance est involontaire. Ceux qui rejettent délibérément la connaissance et la sagesse que Dieu offre et ‘ prennent plaisir à l’injustice ’ ne sont pas excusés (2Th 2:9-12 ; Pr 1:22-33 ; Ho 4:6-8). Certains s’égarent temporairement loin de la vérité, mais, s’ils sont aidés, ils reviennent (Jc 5:19, 20), tandis que d’autres ‘ ferment les yeux à la lumière et oublient qu’ils ont été autrefois purifiés de leurs péchés ’. — 2P 1:9.
Qu’est-ce que le péché impardonnable ?
La connaissance entraîne une responsabilité plus grande. Le péché du gouverneur Pilate ne fut pas aussi grand que celui des chefs religieux juifs qui lui remirent Jésus, ou que celui de Judas qui livra son Seigneur (Jn 19:11 ; 17:12). Jésus dit aux Pharisiens de son époque que s’ils avaient été aveugles, ils n’auraient pas eu de péché, ce qui signifiait sans doute que Dieu aurait pu pardonner leurs péchés en raison de leur ignorance ; toutefois, comme ils niaient être dans l’ignorance, ‘ leur péché demeurait ’. (Jn 9:39-41.) Jésus déclara qu’ils n’avaient “ pas d’excuse pour leur péché ”, car ils étaient témoins des paroles et des œuvres puissantes dont il était l’auteur grâce à l’esprit de Dieu qui était sur lui (Jn 15:22-24 ; Lc 4:18). Ceux qui, soit en paroles, soit en actions, blasphémaient volontairement et sciemment contre l’esprit de Dieu ainsi manifesté étaient ‘ coupables d’un péché éternel ’, sans pardon possible (Mt 12:31, 32 ; Mc 3:28-30 ; voir aussi Jn 15:26 ; 16:7, 8). Cela pouvait être le cas de certains qui devinrent chrétiens, mais qui se détournèrent ensuite délibérément du culte pur de Dieu. On lit en Hébreux 10:26, 27 : “ Si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais il y a une certaine attente terrible du jugement et il y a une jalousie ardente qui va consumer ceux qui s’opposent. ”
En 1 Jean 5:16, 17, lorsque Jean parle d’un “ péché qui fait encourir la mort ” et l’oppose à un péché qui ne fait pas encourir la mort, il évoque sans doute un péché volontaire et conscient (voir Nb 15:30). Quand tout tend à prouver que quelqu’un s’est rendu coupable d’un tel péché volontaire et conscient, le chrétien ne voudra pas prier pour celui qui a commis cette offense. C’est bien sûr Dieu qui en dernier ressort peut juger de l’attitude de cœur du pécheur. — Voir Jr 7:16 ; Mt 5:44 ; Ac 7:60.
Distinction entre péché isolé et pratique du péché. En comparant 1 Jean 2:1 avec 3:4-8 dans la Traduction du monde nouveau, on constate que Jean fait aussi une distinction entre un péché isolé et la pratique du péché. Quant à l’exactitude de la traduction “ tout homme qui pratique le péché [poïôn tên hamartian] ” (1Jn 3:4), A. Robertson écrit dans Word Pictures in the New Testament (1933, vol. VI, p. 221) : “ Le participe présent actif (poïôn) signifie l’habitude de commettre des péchés. ” Pour ce qui est de 1 Jean 3:6, où dans le texte grec figure l’expression oukh hamartanéï, ce même bibliste explique (p. 222) : “ Présent linéaire [...] indicatif actif de hamartanô : ‘ ne continue pas de pécher. ’ ” Ainsi, un chrétien fidèle peut, à un moment donné, commettre un écart de conduite ou tomber dans le péché par faiblesse ou par égarement, mais il “ ne pratique pas le péché ”, il ne continue pas de marcher dans le péché. — 1Jn 3:9, 10 ; voir aussi 1Co 15:33, 34 ; 1Tm 5:20.
Participation aux péchés des autres. Une personne peut devenir coupable de péché devant Dieu en fréquentant volontairement des malfaiteurs, en approuvant leurs mauvaises actions ou en taisant leur conduite pour que les anciens n’en aient pas connaissance et n’agissent en conséquence (voir Ps 50:18, 21 ; 1Tm 5:22). Ceux qui restent dans la ville symbolique de “ Babylone la Grande ” reçoivent donc aussi leur “ part de ses plaies ”. (Ré 18:2, 4-8.) Quand un chrétien fréquente un individu qui abandonne l’enseignement du Christ, ou même lui adresse “ une salutation ”, il “ participe à ses œuvres mauvaises ”. — 2Jn 9-11 ; voir aussi Tt 3:10, 11.
Paul recommanda à Timothée de ne pas ‘ participer aux péchés des autres ’. (1Tm 5:22.) Quand, juste avant, il parlait de ‘ ne poser hâtivement les mains sur aucun homme ’, il faisait manifestement allusion à l’autorité qu’avait reçue Timothée pour nommer des surveillants dans les congrégations. Timothée ne devait pas nommer un homme récemment converti, car cet homme risquait de se gonfler d’orgueil ; s’il ne respectait pas ce conseil, il porterait logiquement une part de responsabilité dans les erreurs que risquait de commettre un tel homme. — 1Tm 3:6.
Selon les principes énoncés ci-dessus, une nation tout entière pouvait devenir coupable de péché devant Dieu. — Pr 14:34.
Les péchés contre les hommes, contre Dieu et contre Christ. Comme évoqué précédemment, les Écritures hébraïques rapportent des cas de péché commis par des hommes de diverses nations durant la période patriarcale. Cela concernait essentiellement des péchés contre d’autres humains.
Dieu seul étant la norme en matière de justice et de bonté, pécher contre un humain ne veut pas dire qu’on n’a pas su se conformer à ‘ l’image et à la ressemblance ’ de cette personne, mais qu’on n’a pas respecté ses intérêts légitimes et normaux ni n’en a tenu compte, commettant donc une offense contre elle en lui causant injustement du tort (Jg 11:12, 13, 27 ; 1S 19:4, 5 ; 20:1 ; 26:21 ; Jr 37:18 ; 2Co 11:7). Jésus énonça les principes directeurs que doit suivre la personne qui est victime de péchés graves (Mt 18:15-17). Même si un chrétien péchait contre son frère 77 fois ou 7 fois en un seul jour, il fallait lui pardonner si, après avoir été réprimandé, il faisait montre de repentir (Mt 18:21, 22 ; Lc 17:3, 4 ; voir aussi 1P 4:8). Pierre parle de domestiques frappés pour avoir commis des péchés contre leurs propriétaires (1P 2:18-20). On peut pécher contre une autorité établie en ne lui manifestant pas le respect qui lui est dû. Paul se déclara innocent de tout péché ‘ contre la Loi des Juifs, ou contre le temple, ou contre César ’. — Ac 25:8.
Néanmoins, les péchés contre les humains sont aussi des péchés contre le Créateur, à qui les hommes doivent rendre compte (Rm 14:10, 12 ; Ép 6:5-9 ; Hé 13:17). Dieu, qui retint Abimélek d’avoir des relations avec Sara, dit à ce roi philistin : “ C’est moi également qui te retenais de pécher contre moi. ” (Gn 20:1-7). De même, Joseph comprenait que l’adultère était un péché contre le Créateur de l’homme et de la femme, l’auteur des liens du mariage (Gn 39:7-9), ce que comprenait aussi le roi David (2S 12:13 ; Ps 51:4). Des péchés tels que le vol, la fraude ou le détournement des biens d’autrui sont considérés dans la Loi comme des ‘ infidélités envers Jéhovah ’. (Lv 6:2-4 ; Nb 5:6-8.) Ceux qui endurcissaient leur cœur et fermaient leur main devant leurs frères pauvres, ou qui retenaient le salaire de leurs ouvriers, s’attiraient la désapprobation divine (Dt 15:7-10 ; 24:14, 15 ; voir aussi Pr 14:31 ; Am 5:12). Samuel déclara qu’il était impensable pour lui “ de pécher contre Jéhovah en cessant de prier ” en faveur de ses frères israélites sur leur demande. — 1S 12:19-23.
De manière similaire, Jacques 2:1-9 condamne comme étant un péché le favoritisme ou les distinctions de classe parmi les chrétiens. Paul dit que ceux qui ne tiennent pas compte de la conscience faible de leurs frères et les font par cela trébucher ‘ pèchent contre Christ ’, le Fils de Dieu qui donna son sang pour ses disciples. — 1Co 8:10-13.
Ainsi, bien que tous les péchés soient en réalité des péchés contre Dieu, Jéhovah considère que certains péchés portent atteinte plus directement à sa personne même, comme l’idolâtrie (Ex 20:2-5 ; 2R 22:17), le manque de foi (Rm 14:22, 23 ; Hé 10:37, 38 ; 12:1), le mépris des choses sacrées (Nb 18:22, 23), et toutes les formes de faux culte (Ho 8:11-14). C’est sans aucun doute pour cette raison que le grand prêtre Éli dit à ses fils qui méprisaient le tabernacle et le service de Dieu : “ Si un homme pèche contre un homme, Dieu arbitrera pour lui [voir aussi 1R 8:31, 32] ; mais si c’est contre Jéhovah que pèche un homme, qui priera pour lui ? ” — 1S 2:22-25 ; voir aussi v. 12-17.
Le péché contre son propre corps. Mettant en garde les chrétiens contre la fornication [relations sexuelles en dehors d’un mariage conforme aux Écritures], Paul déclare : “ Tout autre péché que peut commettre un homme est extérieur à son corps, mais celui qui pratique la fornication pèche contre son propre corps. ” (1Co 6:18 ; voir FORNICATION). Le contexte montre que Paul venait d’insister sur l’idée que les chrétiens doivent être unis à leur Seigneur et Chef, Christ Jésus (1Co 6:13-15). Causant un tort et commettant un péché, le fornicateur devient une seule chair avec une autre personne, souvent une prostituée (1Co 6:16-18). Puisqu’aucun autre péché ne peut ainsi séparer le corps du chrétien de l’union avec Christ et le faire ‘ un ’ avec quelqu’un d’autre, c’est sans doute pour cette raison que tous les autres péchés sont considérés comme ‘ extérieurs au corps ’. La fornication peut aussi entraîner des conséquences irréparables pour l’organisme du fornicateur.
Péchés commis par des anges. Étant donné que les fils de Dieu, des esprits, doivent eux aussi refléter la gloire de Dieu et le louer, accomplissant sa volonté (Ps 148:1, 2 ; 103:20, 21), ils peuvent pécher dans le même sens fondamental que les humains. Selon 2 Pierre 2:4, des fils de Dieu du monde spirituel ont effectivement péché et ont été “ livrés à des fosses d’obscurité profonde pour être réservés en vue du jugement ”. En 1 Pierre 3:19, 20, l’apôtre fait sans doute allusion à la même situation lorsqu’il parle des “ esprits en prison, qui, autrefois, avaient désobéi, quand la patience de Dieu attendait aux jours de Noé ”. Et Jude 6 indique que si ces créatures spirituelles péchèrent ou ‘ manquèrent le but ’ c’est parce qu’elles “ n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle ”, cette demeure naturelle désignant logiquement les cieux, en la présence de Dieu.
Puisqu’il n’est pas prévu que le sacrifice de Jésus Christ couvre les péchés de créatures spirituelles, rien ne permet de penser que les péchés de ces anges désobéissants étaient pardonnables (Hé 2:14-17). À l’instar d’Adam, ils étaient des créatures parfaites sans faiblesse innée entrant en ligne de compte comme circonstance atténuante dans le jugement de leurs mauvaises actions.
La rémission des péchés. Comme le montre l’article DÉCLARER JUSTE (“ Compté ” comme juste — en quel sens ?), Jéhovah Dieu ‘ crédite ’ en quelque sorte la justice au compte de ceux qui vivent selon la foi. Ce faisant, Dieu ‘ couvre ’ également, ou ‘ efface ’, les péchés qui autrement seraient portés au compte de ces fidèles (voir Ps 32:1, 2 ; Is 44:22 ; Ac 3:19). Ainsi, Jésus compara les “ fautes ” et les “ péchés ” à des ‘ dettes ’. (Voir Mt 6:14 ; 18:21-35 ; Lc 11:4.) Même si leurs péchés étaient comme l’écarlate, Jéhovah ‘ lave ’ la tache qui les prive de leur sainteté (Is 1:18 ; Ac 22:16). Le moyen par lequel Dieu peut ainsi exprimer sa tendre miséricorde et sa bonté de cœur tout en préservant son équité et sa justice parfaites est examiné dans les articles RANÇON ; RÉCONCILIATION ; REPENTANCE ; et articles en renvoi.
Comment ne pas pécher. L’amour pour Dieu et pour le prochain est un des principaux moyens de ne pas pécher — le péché étant une illégalité —, car l’amour est une qualité marquante de Dieu ; Dieu fit de l’amour le fondement de la Loi qu’il donna à Israël (Mt 22:37-40 ; Rm 13:8-11). De cette façon, les chrétiens, au lieu d’être éloignés de Dieu, peuvent être joyeusement unis à lui ainsi qu’à son Fils (1Jn 1:3 ; 3:1-11, 24 ; 4:16). Ils se laissent volontiers guider par l’esprit saint de Dieu et peuvent vivre “ quant à l’esprit du point de vue de Dieu ”, en cessant de pécher (1P 4:1-6) et en produisant les fruits de justice de l’esprit de Dieu plutôt que les fruits mauvais de la chair pécheresse (Ga 5:16-26). Ils peuvent ainsi être libérés de l’emprise du péché. — Rm 6:12-22.
Quiconque est convaincu que Dieu récompense vraiment la justice (Hé 11:1, 6) est capable de résister à la tentation de jouir temporairement du péché (Hé 11:24-26). Parce qu’“ on ne se moque pas de Dieu ”, cette personne sait qu’on ne peut échapper à cette règle selon laquelle “ ce qu’un homme sème, cela il le moissonnera aussi ” ; elle est donc protégée contre la tromperie du péché (Ga 6:7, 8). Elle comprend que les péchés ne peuvent rester à jamais cachés (1Tm 5:24) et que “ quoiqu’un pécheur fasse le mal cent fois et continue longtemps d’agir à sa guise, [...] cela tournera bien pour ceux qui craignent le vrai Dieu ”, mais pas pour le méchant qui ne craint pas Dieu (Ec 8:11-13 ; voir aussi Nb 32:23 ; Pr 23:17, 18). Quelles que soient les richesses matérielles que les méchants obtiennent, elles ne leur permettent pas d’acheter la protection divine (Tse 1:17, 18), et d’ailleurs la fortune du pécheur deviendra finalement “ une chose qui est conservée avec soin pour le juste ”. (Pr 13:21, 22 ; Ec 2:26.) Ceux qui poursuivent la justice par la foi peuvent éviter de porter la “ charge pesante ” qui résulte du péché : la perte de la paix de l’esprit et du cœur ainsi que la faiblesse due à la maladie spirituelle. — Ps 38:3-6, 18 ; 41:4.
La connaissance de la parole de Dieu est le fondement d’une telle foi et le moyen de l’affermir (Ps 119:11 ; voir aussi Ps 106:7). Celui qui agit hâtivement sans chercher d’abord à connaître le chemin à suivre “ manque le but ” ; il pèche (Pr 19:2, note). Sachant qu’“ un seul pécheur peut détruire beaucoup de bien ”, le juste s’efforce d’agir selon la vraie sagesse (voir Ec 9:18 ; 10:1-4). Il est sage d’éviter de fréquenter ceux qui pratiquent un faux culte ou ont des inclinations immorales, car ils attirent dans le piège du péché et ruinent les habitudes utiles. — Ex 23:33 ; Ne 13:25, 26 ; Ps 26:9-11 ; Pr 1:10-19 ; Ec 7:26 ; 1Co 15:33, 34.
Il y a bien sûr de nombreuses choses qu’on peut faire ou ne pas faire, ou qu’on peut faire d’une façon ou d’une autre, sans pour autant être taxé de péché (voir 1Co 7:27, 28). Dieu n’a pas enfermé l’homme dans une multitude d’instructions régissant par le menu la façon dont les choses devaient être faites. Il est clair que l’homme devait utiliser son intelligence et qu’il disposait aussi d’une grande latitude pour exprimer sa personnalité propre et ses préférences. L’alliance de la Loi contenait beaucoup d’ordonnances ; mais elle ne privait pas pour autant les hommes de leur liberté d’expression. Le christianisme, qui souligne avec force le principe directeur de l’amour de Dieu et du prochain, laisse également aux hommes la liberté la plus large possible que puissent souhaiter des personnes dont le cœur incline vers la justice. — Voir Mt 22:37-40 ; Rm 8:21 ; voir aussi JÉHOVAH (Un Dieu qui a des normes morales) 

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Message  Dov Lun 29 Déc 2014 - 13:52

Le Grand Jéhovah  pardonnent à condition que nous nous changions de conduite et en implorant sa miséricorde en finale c'est la pratique du péché que le Grand Jéhovah n'aime pas.
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