Comment comprendre Rom. 12:20 et pourquoi ?

[blue lagoon]

Romains 12 : 20  “ (…) si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu amasseras des braises sur sa tête* ”  

Déjà, il est important de définir ce qu’est un ennemi. Quand on parle d’ennemi, on pense immédiatement à la guerre, mais si on regarde la 1re définition du dictionnaire : personne qui veut nuire, qui veut faire du mal à une autre personne. En fait, il s’agit de toutes personnes qui veulent vous nuire de quelque manière que ce soit.

Comment comprendre ce verset ?  

1°) Déjà la note nous donne une indication : note “c.-à-d. pour apaiser la personne comme si l’on faisait fondre sa colère.”  Le nouveau testament annoté précise “ La chaleur pénétrante d'un amour si inattendu fera naître dans sa conscience (celle de l’ennemi) les douleurs salutaires de la repentance et consumera en lui la méchanceté et la haine”.  

La TG du 1 juin 1974 p. 346 § 10 disait ceci “De même que le feu fait fondre le fer, ainsi votre bonté peut adoucir son attitude de dureté à votre égard, lui faire prendre honte et regretter sa façon de vous traiter, et aussi l’inciter à changer sa manière d’agir.”

La TG du 15 juin 2010 p.17  w10 15/6 p. 17  disait aussi “L’image des “ charbons ardents ” est une allusion à un procédé antique de fusion selon lequel on chauffait un minerai par le haut et par le bas pour en extraire le métal. De même, en exerçant la bonté envers les gens désagréables, on peut les adoucir et faire ressortir leurs qualités.”

On comprend donc, que c’est de différentes manières que l’on peut adoucir le cœur d’un “ennemi”. D’une manière passive : en ne nous mettant pas en colère, en évitant les désaccords quand cela est possible, mais aussi d’une manière active : en prenant l’initiative de vouloir faire la paix, en essayant de trouver un terrain d’entente.

Et si nous n’obtenons aucun résultat ?  Même s’il continue à vous causer du tort, vous aurez la satisfaction d’avoir fait tout ce que vous pouviez en faveur de la paix. Vous aurez également été fidèle à vous-même et à vos principes. Vous n’aurez pas permis à cette personne méchante de vous rendre comme elle. Cela nous amène à la seconde idée.

Venons-en au pourquoi.

2°)  Ici l’apôtre Paul reprend presque textuellement Proverbes 25 : 21, 22. Mais c’est le presque qui est intéressant, car la fin du verset 22 dit “ (…) et Jéhovah te récompensera”. Il est primordial de ne pas oublier nos relations avec Jéhovah. Il ne regarde pas d’un œil favorable ceux qui se réjouissent du malheur de leurs ennemis, car pareille attitude reflète un esprit vengeur. Or, dans Proverbes 24:17, 18 nous trouvons cet avertissement : “Quand ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ; et quand il trébuche, que ton cœur ne soit pas joyeux, pour que Jéhovah ne le voie pas, et que cela ne soit pas mauvais à ses yeux.”

Conclusion : en agissant de la sorte “rendre le bien pour le mal” nous pouvons adoucir nos opposants et peut-être même les inciter à s’intéresser au vrai christianisme et si nous n’y arrivons pas ce n’est pas grave, au moins nous aurons réjoui Jéhovah et il nous récompensera.

[Miville Guay]

[jean]

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Salutations fraternelles, et le même avis que notre Frère Miville Guay
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Et même plus, un très bon rappel avec une idée profonde : Il est primordial de ne pas oublier nos relations avec Jéhovah. Il ne regarde pas d’un œil favorable ceux qui se réjouissent du malheur de leurs ennemis, car pareille attitude reflète un esprit vengeur.
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